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Au Soleil de ma Vie... Clair du Soir

Derniers commentaires
14 juin 2010

Christian Bobin...la foi poètique pour ma DAMEDOUCE

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14 juin 2010

Témoignage de Christian Bobin

12 juin 2010

ROMEO

Je suis le Seigneur du Jardin...moi Roméo Chat de mon état !

J'aime me prélasser sur le rebord du perron , me chauffer au soleil en observant sous mes paupières demi closes le Jardin mon royaume dés les premiers beaux jours .L'hiver mon refuge c'est la cuisine où je dors dans une corbeille prés de la cheminée...Les bonnes odeurs alléchantes des repas qui mijotent me taquinent les moustaches...

.Ma copine Jasmine me rejoint souvent dans mon panier , nous faisons des siestes délicieuses nez à nez , pattes à pattes dans la chanson de nos ronrons !Puis le soir venu nous rejoignons au salon Dame de Coeur et son Compagnon... Sur leurs genoux ils nous font place...Quel bonheur de me lover au creux "de la dorme " de ma douce Dame....

Je crois bien que j'en suis amoureux au grand dan de Jasmine ma copine un peu jalouse....Elle s'installe sur les épaules du Compagnon , frotte son front de velours contre le cou de celui ci , cligne ses yeux de topaze avant de s'endormir sur les solides épaules...

.Béatement nous dormons et rêvons bien au chaud

en attendant l'heure du retour des beaux jours...MMMM!!!!!

ROMEO le Seigneur du Jardin!

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9 juin 2010

Une drôle de paroissienne...3

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Vous racontez des dizaines de rencontres, toutes plus burlesques les unes que les autres.

Le chemin de Saint-Jacques a un peu changé ce mi-chèvre mi-chou, il a raffermi ma foi. Mais je l’ai à ma façon. Chacun vit sa foi à sa façon. Autrefois, les gens avaient la foi ou ne l’avaient pas. Nous, dans notre génération – j’ignore si c’est à cause de la physique quantique, où le chat de Schrödinger est à la fois mort et vivant... – on peut en même temps avoir la foi et ne pas l’avoir  : je le ressens comme ça. Ma période athée a laissé des traces et pas que des mauvaises. Je suis toujours agacée par les gens qui déboulent avec leur catéchisme  et la solution à tous les problèmes… A Leon, une religieuse qui nous donnait la bénédiction, rappelait cette évidence : Jésus a dit qu’il était le chemin. On le cherche partout mais c’est lui le chemin. C’est tellement simple. Je n’y avais pourtant jamais pensé auparavant. J’ai compris qu’en marchant, nous étions à l’intérieur même de Dieu. C’est nous qui le faisions marcher. Nous lui débouchions les artères : le chemin de Saint-Jacques est une sorte de pontage. Le pèlerin est quelqu’un qui marche, qui souffre, qui admire et qui aime : il est en plein cœur de Dieu. Les pèlerins, qu’ils aient la foi ou non, ont cette admiration pour le paysage et la Création (Dieu le Père) et font l’expérience de la douleur quotidienne (comme le Fils) tout comme celle de la fraternité (comme l’Esprit). Même si les gens ne croient pas et l’interprètent d’une autre façon, le travail de pèlerin est chrétien. C’est à mes yeux la forme d’une spiritualité infiniment vivante.

En avant, route !  d'Alix de Saint-André, Gallimard, 19,50 €.

7 juin 2010

Une drôle de paroissienne...2

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Alix de Saint-André


Pourquoi retourner une deuxième fois à Saint-Jacques?

En vérité, je culpabilisais énormément de ne pas avoir attendu Raquel. Nous aurions dû arriver ensemble à Santiago. Mais nous avions eu une prise de bec trois jours avant…
L’Autre, dans sa différence, est présent tout au long de votre livre. Alors que vous avez continuellement envie de solitude…
Mon idée préconçue du chemin était simple : on part seul pour méditer. C’est pourquoi j’avais mis les voiles sans amis, sans groupe, pour marcher en rêvant dans les solitudes. Eh bien, ça n’a pas été le cas du tout ! Le chemin vous bouscule, il y a toujours quelqu’un qui vous parle. Et surtout Raquel qui est excessivement bavarde ! Cubaine exilée, elle a eu une vie haute en couleur, avec des parents témoins de Jéhovah – Almodovar pourrait réaliser trois films de sa vie…

Raquel, vous avez eu envie de la tuer. C’est violent, non ?

Mais c’est le chemin qui est violent ! L'épreuve est physiquement dure et vous n’êtes pas épargné. Rien à voir avec un monastère, où vous seriez livrée à votre univers intérieur. Vous marchez sur une route parallèle au monde, mais il reste proche. Et les nouvelles vous parviennent. En chemin, j’ai appris la mort violente de deux amies, à quelques jours d’intervalle. La fatigue du chemin - 700 km en 3 semaines, tout de même, vous fragilise. On a beau récupérer un peu chaque soir, on dort mal. On n’est pas à l’abri. Bref, j’avais une impression d’inachèvement, d’une histoire qui ne s’était pas terminée comme elle aurait dû. Mon deuxième chemin est donc l’épilogue du premier. Car sans happy end, j’imaginais que jamais je ne pourrais écrire cette aventure. J’ai donc repris la route avec Raquel en 2004, année sainte. Mais dans un mode plus ludique : sur le chemin « anglais », beaucoup plus court.

A la troisième expérience, on a l’impression que vos rencontres avec les autres sont plus ouvertes et détendues ?

J’ai fait ce qu’au Moyen Age, on appelait le « vrai » chemin  - parce que les gens partaient de chez eux, tout simplement. Et partir de chez soi, ça change tout. Je voulais vraiment vivre l'expérience d'un chemin qui soit le mien. Mon angoisse n’était plus d’arriver. Je savais désormais que j’en étais capable, surtout en respectant  les règles de base recommandées par tous les guides (pas plus de 6 kilos dans le sac, etc.).

à suivre si ça vous chante...

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5 juin 2010

Une drôle de paroissienne... premier partie.( j'aime beaucoup)

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Alix de Saint-André

Une drôle de paroissienne chez les pèlerins

Infatigable, l’écrivaine Alix de Saint-André a déjà parcouru à trois reprises le chemin de Saint-Jacques de Compostelle et projette même d’y retourner une quatrième fois à l’automne prochain. Que va-t-elle y chercher ? Dans son dernier livre publié chez Gallimard, intitulé En avant, route ! (mots empruntés  à Rimbaud), elle raconte les souffrances et les bonheurs du chemin, la manière dont il remet chacun subtilement en question. Avec sincérité (et insolence parfois), avec l’humour mordant qu’on lui connaît mais aussi la profondeur de sa foi, cette drôle de paroissienne nous donne à partager une aventure à hauteur d’homme (et de femme), au rythme de 4 km/heure. Sûr qu’elle va faire des émules…

Pourquoi êtes-vous partie la première fois, en 2003 ? A vous lire, on a l’impression que c’était vraiment en dilettante, un peu par hasard et par désoeuvrement

Je venais de terminer le livre sur  Ma nanie, qui allait sortir à la rentrée suivante. J'étais sans projet précis pour le mois d’août. Et je me suis retrouvée au Pays Basque avec une cousine qui avait déjà fait le chemin de Saint-Jacques et m’en avait beaucoup parlé. De quoi me laisser rêver. J’aime beaucoup l’Espagne, adore parler l'espagnol. Et marcher, pourquoi pas ? Je fumais tout de même deux paquets et demi de cigarettes par jour. Je n’avais aucune vie sportive. Et aucun guide en poche non plus. Mes souvenirs de scout m'ont permis d'embarquer ce qu’il fallait dans un sac à dos. Et voilà, en avant, vent ! C’est pourquoi j’ai intitulé ma première partie « Bécassine chez les pèlerins »…

Et là, vous découvrez que vous avez un corps ?

Oui. Alors que tout le monde part à la recherche de son âme. Même si l’idée n'est pas vraiment formulée, le chemin a tout de même un peu à voir avec le bon Dieu, évidemment. Mais c’est très confus : chacun a envie d’être là, mais on ne sait pas forcément pourquoi. Et la découverte n°1, c’est quand même ses pieds ! Car la première étape est la plus dure : celle qui va de Saint-Jean-Pied-de-Port à Roncevaux, fait 28 km. Un chemin qui monte et descend de manière assez rude. Très vite, j’ai eu mal partout.  Force est de constater que la spiritualité commence par les pieds. La mère de toutes les prières est en fait : au secours ! C’était d’ailleurs la devise de Louise de Vilmorin. Et le début des psaumes ne clame pas autre chose : sauve-nous ! La douleur rabat tout de suite le caquet : même les randonneurs expérimentés s'attrapent des tendinites, car ils ne respectent pas forcément le rythme du chemin. Ces étapes, assez courtes, ont été forgées au fil des siècles par l’expérience des pèlerins. On voit même des personnes assez âgées s'y aventurer, certaines pas vraiment en bonne forme physique.

La rencontre avec votre amie Raquel va d’ailleurs commencer ainsi.  Car elle n’est pas profilée pour la marche, elle non plus

Les Espagnols débutent le chemin à Roncevaux. J’ai donc rencontré Raquel le deuxième jour. Et je suis tombée sur une femme genre petit pot à tabac, aussi apte à la randonnée que moi… Chacune de notre côté, nous nous sommes dit : si cette femme-là arrive à Saint Jacques, je peux  y arriver aussi ! Au retour, nos familles n’en revenaient pas. Personnellement, on m’a prise pour une championne olympique, doublée d’une grande mystique… Le fait que j'aie arrêté de fumer était le signe miraculeux de ma rédemption ! Les gens imaginent le chemin de Saint-Jacques comme une expérience mystique, habitée par des esprits qui planent au dessus des têtes, hantée par des visions de sainte Thérèse d’Avila... En fait d’être ravis par des chérubins ailés, on soigne énormément ses ampoules et les bobos des autres. La spiritualité existe, elle est bien réelle. Mais elle est incarnée, liée au travail du pèlerin. Pèlerin est un vrai métier, qui a à voir avec la douleur, l’admiration des paysages et l’amitié.

Lors de votre premier pèlerinage, pourquoi êtes-vous la seule à ne pas écrire, vous la journaliste et romancière ?

J’en étais arrivée à donner une vision assez particulière de l’écrivain : quelqu’un qui buvait plus que tout le monde, fumait plus que tout le monde, et qui écrivait moins… Car tous les pèlerins écrivent. Et moi, curieusement, je me disais qu’il fallait déjà que je fasse le chemin « pour de vrai », pas dans l’idée d’un livre – ce qui m'apparaissait un peu mercantile… Ensuite, j’ai constaté que le fait de prendre des notes faisait aussi partie du travail de pèlerin. Chacun remplit consciencieusement son petit journal de bord. Alors au bout d’un moment,  j’ai trouvé ridicule, sous prétexte que j’étais écrivain, de ne pas écrire ! Cela devenait absurde. Pour comprendre ce qui m’était arrivé, je me suis mise au boulot. J'ai emprunté les carnets des autres pour retrouver ma propre route. L’écriture m’a permis de capter des sensations, de mieux comprendre ce qui s’était passé. Mais ce livre a été très long et difficile à emboiter : il y a eu aussi un vrai chemin de l’écriture....

En avant, route !  d'Alix de Saint-André, Gallimard, 19,50 €.

La suite bientôt...

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19 mai 2010

Le Crédo de l'Optimisme

Promettez-vous...

D'être si fort que rien ne puisse perturber votre paix intérieure.

De parler de santé, de joie, de bonheur et de prospérité à chaque personne à laquelle vous parlerez.

D'être trop heureux pour permettre la présence de troubles. De penser du bien de vous-même... et pour proclamer ce fait au monde, que ce ne soit pas en le criant, mais par de grands accomplissements et par votre rayonnement.

D'aider chacun de vos amis à sentir ce qu'il a comme potentiel en lui et combien le fait de les connaître fait une différence dans votre vie.

De regarder le côté ensoleillé de chaque chose et de transformer votre optimisme en action.

De penser seulement à ce qu'il y a de meilleur, de travailler seulement pour le meilleur, et de vous attendre au meilleur.

D'être aussi enthousiasmé par le succès des autres que par le vôtre.

D'oublier les erreurs passées et de penser aux réussites futures.

D'être toujours chaleureux et de sourire à la vie.

De tellement vous consacrer à votre développement personnel qu'il ne vous restera plus de temps pour critiquer les autres.

D'être sage et serein au point de voir les obstacles comme des défis menant à un plus grand épanouissement.

De ne songer qu'au mieux, de ne travailler que pour le mieux et de n'espérer que le mieux.

De vous aimer, de prendre soin de vous avec douceur et respect.

De faire de votre vie un oasis de plaisir où le rire, l'amour, la santé,  l'harmonie sont des valeurs fondamentales.

Note: Il existe différentes versions sur internet de ce Crédo qui a traversé le temps, mais je l'ai retravaillé quelque peu. Je le trouve toujours aussi actuel.

Line Bolduc 

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13 mai 2010

Inoubliabes Pâquerette et Belle

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Belle et Pâquerette

        Pâquerette notre chatte aux yeux de jade voit le jour un matin de printemps ; petite boule de soie blanche , elle fait tout de suite notre conquête ; ses frères et sœurs sont attendrissants mais notre élan va vers elle !

Mélisande sa maman en prend un soin extrême sans pour cela  négliger ses autres bébés mais…Pâquerette est née « coiffée » c'est-à-dire charmeuse et Dieu sait si elle en use et en abuse !

Comme tous les chatons elle nous fait rire et sourire par se mines coquines ,son extravagance , ses câlineries .

Elle devient une fort belle Demoiselle Chatte élégante et gracieuse , très courtisée…un peu dédaigneuse…

Sans doute attend elle son Prince Charmant , comme toutes les filles elle rêve à l’Amour !

    Il se présente une nuit en feulements furieux . Au petit matin sans doute séduite par cette cour tumultueuse , la coquette fait la mur pour rejoindre son galant .

Elle revient au bout de deux jours , à travers le jardin en compagnie du dit… «galant »…Affreux le matou ! Un œil torve , des oreilles déchirées par de multiples bagarres , un moignon de queue et pour couronner le portrait un pelage hésitant entre un gris sale et un roux indescriptible….c’est vous dire notre surprise !

Elle comprend immédiatement notre déconvenue…Comment elle si délicate a-t-elle pu se commettre avec cet « ostrogoth » ?

-« Oui , oui je sais , vous ne pouvez pas comprendre ses charmes cachés » ronronne t’elle en clignant ses yeux de jade . Nous cherchons vainement ces charmes là , nous n’en trouvons aucun ; pourtant nous essayons d’être indulgent…c’est l’Amoureux de notre minette !

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Pâquerette a une grande Amie à la maison c’est Belle notre bergère comme nous elle est scandalisée par le choix de son amie Chatte , nous le comprenons en voyant les regards dont elle  la gratifie !

Pourtant , Belle continue de l’entourer de tendresse même si elle ne comprend  , ni n’approuve ce choix , cela l’attriste . Pâquerette est née quelques jours après l’arrivée de Belle chez nous et tout de suite ce fut le grand amour entre ces deux là , allez donc savoir pourquoi !

L’une ne va pas ans l’autre ; elles dorment ensemble , la chatte lovée dans la fourrure de Belle . Depuis l’aventure amoureuse elle dort seule et la cherche , l’appelle avec des petits jappements très doux.

Belle s’ennuie…de ce fait elle accueille avec férocité l’affreux matou séducteur de l’innocente Demoiselle Chatte…Hum ! pas si innocente que cela à notre avis…mais c’est ce que Belle « pense » et nous le fait comprendre d’un  air triste , alors nous n’insistons pas !

  Le vilain matou se rebiffe… « sa Charmante » reste indifférente aux châtiments que Belle lui inflige régulièrement , il s’incruste persévérant . Pâquerette fait la coquette , renâcle un peu juste pour la forme ; mais quand le goujat se montre vraiment trop entreprenant pour son goût , elle le tance rudement d’un coup de patte griffue…aidée en cela par les « coups de gueule » de Belle…ravie !

Celle-ci suit avec inquiétude cette aventure ; nous la réconfortons de notre mieux…mais nous ne remplaçons pas les câlins , les jeux fous , les siestes douces…  que veux tu ma Belle…Demoiselle Chatte grandit !

Heureusement , après quelques jours de cette relation fougueuse , l’affreux matou ne revient pas , lassé sans aucun doute des raclées magistrales données par Belle et déçu de l’indifférence dédaigneuse de Pâquerette …Les fredaines sont vraiment terminées !

Comme si de rien n’était Pâquerette reprend sa vie de précieuse auprés de sa grande Amie fidèle . Les jeux reprennent , les longues siestes paresseuses l’une contre l’autre aussi , les balades et les nuits complices dans le jardin . Les beaux jours sont vraiment là . Si Demoiselle Chatte est toujours aussi joueuse , nous la voyons s’arrondir : une portée s’annonce .

Un soir particulièrement tiède et parfumé ces demoiselles  « Félicanine » comme nous les appelons , refusent de rentrer  préférant rester sous la charmille…Caprice ? Peut être pas .

Nous les laissons au jardin comme elles le désirent…mais nous les prévenons que nous laissons la porte de l’arrière-cuisine ouverte pour la nuit , au cas ou elles voudraient rentrer au bercail .

Elles comprennent fort bien ; nous allons nous coucher pas très tranquilles…les bébés vont peut être arriver , quel évènement pour Pâquerette dont c’est la première fois .

Le sommeil nous a visité sans doute profondément .

Au matin nous constatons que ni l’une , ni l’autre ne sont rentrées .Que s’est il passé ? Allons voir .

Dehors la température est douce ; le soleil monte derrière les aubépines , il y a des friselis d’ailes dans l’arbre de Judée fleurit de rose….pas un bruit .

Nous ne voyons ni Belle ni Pâquerette , en nous approchant doucement nous découvrons un tableau charmant …

Belle est allongée de tout son long sur le flanc , Pâquerette lovée contre le ventre de cette dernière allaite quatre superbes chatons nés dans la nuit sans doute car ce sont de vraies peluches au poil bien sec.

Nous n’osons pas les toucher de crainte de les déranger .

L’une et l’autre nous regardent avec une complicité  et une tendresse particulière ,Pâquerette cligne ses yeux de jade  en émettant un miaulement très doux « mrrou , regardez comme ils sont beau » semble t’elle nous dire ; Belle soulève la tête , bouge les oreilles et avec un soupir de plaisir repose la tête dans l’herbe…Ouf !

Il y a une telle osmose entre elles deux , une telle perfection d’accord dans cette simplicité qui va de soi naturellement que nous en sommes émus et repartons pensifs vers la maison…quelle leçon de tendresse !

A tout hasard je prépare une corbeille garnie d’un coussin pour Pâquerette et ses chatons et nous attendons .

En fin de matinée Belle arrive ; elle flaire la corbeille , tourne autour  essaie de s’y installer en vain . Dépitée elle s’assied et…réfléchit  .

Après un court instant , du bout des dents elle retire le coussin ; va au placard où nous rangeons des vieux lainages et autres chiffons , l’ouvre d’un coup de patte , en déménage quelques uns pour y placer le coussin en s’aidant de ses pattes et de son museau…nous n’intervenons pas , restons discrets . Elle s’apprête à repartir , s’arrête se retourne , nous regarde semblant nous dire « Je reviens » !

Sur le seuil de la porte nous la voyons rejoindre Pâquerette au fond du jardin , que se disent elles ? mystère…Toujours est il  que la Chatte tenant un chaton par la peau du cou travers le jardin à petits pas pour venir à la maison…Belle la suit  à la même allure précautionneuse ; Maman Chatte se dirige sans hésiter vers « le nid » aménagé par son Amie , y dépose son bébé , se recule un peu pour faire place à celle-ci qui à son tour pose délicatement un second chaton qu’elle a transporté dans sa gueule…Nous sommes abasourdis .

Elle repartent ensemble , nous les rejoignons et voyons Belle prendre avec douceur un autre petit surveillée en cela par Pâquerette qui vérifie l’installation de sa progéniture dans la gueule de sa compagne puis « ramasse » son dernier rejeton et refont le voyage vers la maison !  Un peu lasse notre minette s’endort dans son « nid » , ses bébés-chats bien au chaud au creux de son ventre .

Après un coup d’œil à ses protégés , Belle lape à grands coups de langue une écuelle d’eau fraiche( ça donne soif de faire le taxi) puis s’affale « benaise* » sur la terrasse à la frange d’une flaque de soleil. Nous n’en revenons pas….Emerveillés !

«* benaise » bien à l’aise en Aunis

        Lorsque Pâquerette s’absente , Belle arrive très vite prés « du nid » flaire chaque chaton….elle semble les compter , donne un coup de langue précautionneux à droite , un autre à gauche…en choisit un  jamais le même  , l’emporte  dans sa gueule avec délicatesse et se couche en rond le bébé contre son ventre… pour elle c’est l’extase , elle en ronronnerait de bonheur si elle le pouvait .

Dés son retour Pâquerette se rend bien compte qu’il lui manque un petit . En miaulant doucement elle va prés de Belle , pousse sa tête contre celle de cette dernière ayant l’air de dire :

-« Je viens chercher mon bébé , tu es une bonne nounou » , sans résistance Nounou Belle «  se désenroule »pour permettre à la maman de reprendre son rejeton qui proteste…On est enfant unique dans la fourrure de Belle !

Ensemble elles élèvent le chatons , Nounou Belle en est ravie et Pâquerette bien contente de pouvoir se délasser sans inquiétude pour ses enfants Chats heureux comme des Rois .

Un jour c’est au tour de Belle d’attendre un heureux événement .

La Chatte le sait tout de suite…les chatons ont grandis , deviennent plus indépendants ; elle peut se consacrer davantage à son Amie et ne la quitte plus . Quand Belle met bas , Pâquerette est auprés d’elle , ses ronronnements disent  « Sois tranquille je suis là ».

Deux chiots arrivent un peu dissemblables de leur mère ,( surprise de la génétique) aussi attendrissants que les chatons .

La Chatte attentive regarde , lèche très doucement le museau de Belle , puis délicatement en fait autant à chacun des petits de son Amie ; celle-ci épuisée s’endort sa tête sur le dos si doux de la Chatte endormie elle aussi ….Quel joli spectacle !

A son tour Pâquerette devient Nounou ; si les petits de Belle font les récalcitrants avec leur mère autant ils sont sages et charmants avec leur Nounou…Sans doute les impressionne t’elle avec son air de princesse lointaine !

  Ayant beaucoup de place , disposant d’un grand jardin , nous gardons chatons et chiots….. Nos enfants grandissent avec ces « compagnons-éducateurs » sans le savoir !

  Cette drôle de Fratrie « Felicanine » évolue au fil du temps .

Belle et Pâquerette ont donnés le jour chacune une fois encore ; et à chaque fois nous avons assistés à la même merveille des naissances des enfants Félicanins , tour à tour les mamans se sont instituée Nounou de leurs progénitures réciproque  .

Quand ils furent en âge  ils trouvèrent tous des Familles parmi nos amis heureux de les adopter . Après nous avons demandé au « Véto » de ces Dames d’intervenir.  L’une comme l’autre avaient méritées de se reposer . Les années ont passées ….

Puis à quelques jours prés Belle et Pâquerette se sont endormies l’Une n’a pas survécue à l’Autre….

Elles ont profitées pleinement de la vie et nous ont Donné bien plus que nous ne l’avons fait , nous en sommes certains , tant il est vrai que ces Etres sont pétris d’Amour ! Quel honneur et quel bonheur d’avoir été vécu avec Elles  deux .

J’ai souvent la sensation , l’impression de Les « voir »au jardin dans l’ombre bleue du soir…Pouquoi pas ? Tout est possible !

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12 mai 2010

Temps-Bonheur...2

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C’est ainsi que….

Je grandis entourée par mes parents et mes grands-parents paternels dans la grande boulangerie en ville… C’est à cette époque mil neuf cent trente quatre que maman prend la décision de m’envoyer à l’école maternelle à la rentrée d’Octobre…. j’aurais trois ans le vingt de ce mois là .

C’est quoi l’école ? Moi ça ne m’emballe pas ; je comprends qu’il va me falloir quitter la maison . Grand’mère et grand-père ne le sont pas plus que moi… "emballés » tant qu’à papa très pris par son travail de boulanger il acquiesce du moment qu’il me retrouve le soir .

Pourtant , j’aime à rester assise dans la véranda , ma poupée sur les genoux en compagnie de Stop mon grand chien , c’est en me « cramponnant » à sa fourrure que je fais mes premiers pas , avec lui que je vais chercher le journal , il reste prés de moi pendant les longs moments lorsque maman m’asseyant dans le grand fauteuil en écorce de châtaigner me dit –«  Sois sage , ne bouges pas , et toi Stop fais attention à elle » il pose sur moi son beau regard brun doré et met sa tète sur mes genoux .

Stop d’un côté , Mistigri le chat de l’autre je suis sage , j’entends papa chanter dans le fournil et je « chantuse » entourée de Présences invisibles dont je ne parles pas .

Je sais parler , mais cela ne m’intéresse  pas ; de temps en temps papa vient me faire un câlin , grand-père ou grand-mère viennent m’embrasser maman aussi , toujours pressée par le travail du magasin ou le repas . J’aimerais tant qu’elle soit avec moi plus souvent…mais elle n’a pas le temps ; je perçois qu’elle ne sait comment s'y prendre avec la petite fille un peu étrange que je suis …je mange comme « un moineau » quand je ne refuse pas la nourriture , ce n’est pas facile pour elle j’en ai conscience et ne sais comment l’exprimer, sans doute serait elle très surprise si je le lui disais ! Mais revenons à La Rentrée des Classes.....

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L’Ecole … j’y suis…

De la directrice aux « maîtresses » personne ne sait où me mettre vu mon jeune âge ; la Maternelle commence à quatre , cinq ans à cette époque…j’ ai deux ans et demi !

C’est en pleurant à chaudes larmes que je suis maman jusqu’à l’Ecole je tiens très fort sa main ; très vite elle s’éloigne me laissant dans cet endroit terrifiant pour moi  avec plein d’enfants , du bruit , des cris , des odeurs qui me font mal à la tête ; où est ma Lumière , quand je renverse la tête en arrière je perçois son rayonnement tout là haut , comme elle me semble loin , je me sens perdue …

Alors , je replie mes « ailes »trop grandes ,me fait encore plus petite et je vais avec quelqu’un qui me prend par la main ; j’essuie mes yeux du revers de la main , je ne veux plus penser , ne plus sentir , des sanglots silencieux m’étouffent ! Loin de mon Monde, souvent en pleurs je vais d’une classe à l’autre au gré des horaires des institutrices . Mes classes préférées sont la bleue , la jaune poussin ; la verte me donne la nausée , ce vert là ne me va pas il n’est pas de ceux que j’aime , comme celui des prés du tilleul si doux , tout comme le vert de la pierre sertie dans la bague de tante Jane , dans le soleil elle devient toute lumineuse….elle me rappelle je ne sais quoi  c’est comme une caresse fraîche sur ma peau !

(à suivre....si cela  vous và...)

11 mai 2010

LE TEMPS-BONHEUR...1"COMMENCEMENT.."

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«  Esquisses » fragiles

Ces quelques pages

Sont le témoignage

D’un des sentiers de ma vie

Parmi tant d’autres…

Que je parcours en attendant de grandir

Sans oublier mon Etoile !

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Dessiner c’est plus compliqué car je ne comprends pas ce qui se passe …ma main va plus vite que ma pensée et je ne suis pas maîtresse du choix des couleurs .

Au fil du temps je sais que mon intuition me guide , je l’écoute la laisse faire….Et depuis…

Le besoin d’écrire ou de dessiner arrive comme ça , je ne sais pas toujours ce qui va se présenter…c’est ainsi que je découvre au fur et à mesure de l’écriture des « Histoires , des Contes et autres Fantaisies  , des Dessins ; des Enseignements qui me surprennent toujours et que je médite !

Valentine ma grand ‘mère garde précieusement les écrits de mon enfance et de ma prime jeunesse , les relisant souvent…

Après son « départ » vers la Lumière ils ont disparus , sans doute ont-ils été perdu pendant les déménagements …Cependant j’en revoie quelques uns entre les mains de mon ancienne institutrice….elle s’en sert pour ses cours, cela me laisse rêveuse ; je me souviens alors combien mes « rédactions » l’interpellaient , les professeurs plus tard ont réagis différemment… Voyons….Ce n’est pas normal qu’une enfant si jeune puis l’adolescente que je deviens puisse écrire de cette façon c’est une « aberration »(sic) ! Ne parlons pas des approches de philo , ce n’est pas triste , ni des cours de physique oh la la ! Instruite par Alphonse mon grand-père je ne suis pas « ignare » au point de tomber dans le panneau de certains profs qui lui demandent conseil notamment en Mathématique où il excelle et que je déteste ; sachant leurs lacunes ils n’ont pas le beau rôle prés de l’adolescente que je suis , tout en m’abstenant de divulguer ceci à mes compagnes de cours !

Sans savoir l’expliquer je me sens différente….cela m’ennuie , mais je n’y peux rien malgré tout mon bon vouloir je n’arrive pas à me glisser dans la conformité que mon environnement exige .

En rentrant à la maison le soir je retrouve ma Reliance de Vie , je me plonge dans ce Bain d’Amour (je le fais toujours; je remercie Valentine ma grand’mère qui m’a guidée dés mon plus jeune âge vers cette Source de Lumière en moi (comme Elle est en chacun de nous)….

-« Regardes là , tout au fond de toi , autour de toi , la Source  Est Là , n’aies pas peur , laisses toi apprivoiser par Elle» ; moi la rebelle je l’écoute et suis les conseils donné avec tant de tendresse , elle sait qu’elle drôle d’enfant est son unique petite fille sans doute la guide t’il.

Alphonse mon grand-père approuve sans mot dire son regard si bon suffit ; une harmonie vibre entre ces deux là , et j’en mesure encore plus l’intensité aujourd’hui ! Quelle bénédiction d’être élevée en grande partie par eux deux ; je me sens comblée lorsque j’entends ou lis les témoignages de mes frères et sœurs des Etoiles qui souffrent d’être différents et non reconnus pour leur valeur ….

Nous sommes des Êtres Humains!

Je suis sûre que sans le savoir la plupart du temps nous émettons des « signaux »qui nous guident les uns vers les autres …Il suffit d’un regard , cette sensation étrange que je connais bien , l’onde chaude qui m’envahit lorsque je rencontre telle personne ou une autre . Au début je me méfiais de cette sensibilité qui me dérangeais ; je me suis souvenu des conseils de Valentine et que c’est « tout bon » comme disent mes petits enfants ; il est évident que l’Esprit d’Amour est à l’œuvre…on ne l'emprisonne pas !

à suivre

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Anne Vanderlove
Fred Pellerin l'Enchanteu Québecquois
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