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Au Soleil de ma Vie... Clair du Soir

Derniers commentaires
11 novembre 2009

Les Danseurs de l'Aube...1

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Un soir sur la 5 je suis "tombée" sur INTERMEDE dont le thème était la Danse .Je n'oublieriais jamais ces instants de Beauté pure .Fond sonore , Danseurs m'ont bouleversée dans un décor dépouillé ouùl'incarnat côtoyait le bleu dur ! Maladroitement j'ai traduit mon ressenti!
Voici:


Les Danseurs de l’Aube



Ses pieds nus effleurent le sol de porphyre rouge ;
des rires et des voix d’enfants s’envolent dans l’air du soir .
Sur les rochers bleus Zélia s’assied ,
croise les bras qu’elle tend sur ses jambes ,
s’étire , ses mains volètent comme des papillons ,
la tête penchée elle ressemble à un oiseau qui écoute .
Lasse elle s’allonge sur le sol ,
la jupe courte révèle ses longues jambes ,
d’un geste plein de grâce
elle relève ses bras en corbeille autour de sa tête.
Livrée ainsi à la nuit
elle ressemble à un lys endormi !
Les voix, les rires et les chansons
des enfants s’atténuent puis s’éteignent ,
pas un bruit pas un son ne se font entendre.
Tout est silence !


Sur l’horizon lointain le rideau de la nuit s’estompe.
A « fleur d’eau »
dans le frissonnement de l’eau toute proche ,
une silhouette dont les pas oscillent
entre la marche et la danse
surgit entre le ciel et la mer !
Une musique étrange monte des flots berceurs
s’insinuannt, caressante
dans le sommeil de la Belle endormie .
Le Danseur s’arrête à quelques foulées de celle-ci
avec des gestes lents il se penche sur Zélia.
A-t-elle sentie l’impalpable Présence ?

Voici qu’elle bouge ramenant ses jambes sous elle ,
cabre sa taille fine en un arc parfait ,
puis s’étire dans un envol élégant de ses bras
en renversant la tête en arrière .
.D’un souple mouvement de reins elle s’assied ,
se frotte les yeux comme une enfant
et surprise regarde le Danseur ;
celui-ci les bras tendus l’invite à le rejoindre.
Elle se lève doucement et en deux bonds
comme une biche fuit légère l’Invitation !

à suivre....

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9 novembre 2009

Kalamarka:guardian del amazonas

8 novembre 2009

Le Danseur Divin

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De Christiane Singer ces quelques mots concernant le Bonheur :"Je ne crois pas que le bonheur soit "quelque chose".Je crois qu'il n'est rien qu'on puisse appréhender et je soupçonne que ,s'il n'est rien, c'est peutêtre parce qu'il occupe tout l'espace."..Le jeune poisson de la légende hindoue demande "Où est la mer?" Tout le monde en parle et je ne l'ai jamais vu" nous offrela clé de la révélation.....(N'oublie pas les chevaux écumants du passé)

Le Danseur Divin

Dieu danse sa création, dit la mystique hindou.

Il est le danseur. S'il s'arrêtait de danser, il n'y aurait plus de danse.

La danse de Dieu, c'est la rivière et l'océan, l'arbre et la feuille, l'oiseau et sa chanson.

Il suffit de les regarder ; de les écouter ; de les sentir.

Alors ils éveillent dans le cœur quelque chose qui est bien au-delà de la connaissance : une présence.

Quand derrière la danse vous rencontrez le Danseur lui-même. Et alors en vos cœurs éclatera ma joie.

« Dis-moi, frère aîné, où est la mer ? » demandait le petit poison au vieux saumon qui traçait son chemin vers les hautes eaux.

« Mais, petit poisson, tu es en train de nager dedans ! »

« Oh non ! C'est seulement de l'eau salée ! Moi, je cherche la mer ! »

Et il repartit désappointé

« Dis-moi, Maître, où est Dieu ? » demandait le disciple à son guru.

« Viens avec moi demain matin sur la montagne »

Ils partirent tôt avant l'aurore. Arrivés au sommet, le soleil se levait et baignait leurs visages. L'oiseau chantait et les fleurs exhalaient leur parfum matinal.

« As-tu vu l'astre du jour ? As-tu entendu l'oiseau ? As-tu senti la fleur ?

« Oh oui, Maître ! »

« Alors tu sais où est Dieu. »

Mystique hindoue

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2 novembre 2009

Halloween avec un peu de retrard

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.
LA PEUR de JEAN PERROT

Fait pas chaud c’soir mon gars, dit le patron boulanger à son p'tit mitron de Jean Perrot, fils d'Alphonse du même nom. Tu passes par le Bois du Loup pour rentrer chez toi petiot ?
Ben oui patron, comme d'habitude.

La conversation s'arrête là. Jean termine le rangement du fournil, dénoue son tablier blanc de farine et laisse ses espadrilles également poudrées pour enfiler ses gros brodequins. Puis il jette sa pèlerine noire sur ses épaules, enroule le cache-nez gris tricoté par sa mère, se coiffe de sa casquette à oreillettes, dit « b'soir patron » et sort du fournil pour s'engager dans la petite rue Des Grues éclairée par le quinquet jaune accroché juste au-dessus de la boulangerie ...La nuit est tombée depuis belle lurette en ce soir de trente et un octobre mille neuf cent vingt. En tournant le coin de la rue, la nuit le happe – il n’y a plus de quinquet ! Habitué, Jean ne s'en formalise pas et marche d'un bon pas sur le chemin bordé de palisses en chantonnant une rengaine à la mode. Une fois le champ communal traversé, il arrive aux abords du Bois du Loup. Matin et soir il le traverse sans appréhension, malgré les histoires sinistres que les uns et les autres racontent sur le lieu. Arrivé à la fourche des Quatre Chênes, il prend le chemin de droite comme toujours, mais une drôle d’idée se glisse tout à coup insidieusement à son esprit. Et s’il s'était trompé, s’il n’avait pas pris le bon chemin ?

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– Mais non, j'me suis pas trompé ! soliloque-t-il à voix haute, mais en s’arrêtant quand même.
La nuit épaisse a l’air d’attendre et Jean frissonne. Une sourde crainte commence tranquillement à l'envahir. Bientôt, le hululement d'une chouette en chasse le fait sursauter et une branche craque, là, tout près, semble t-il. Il hâte le pas tout en se retournant. Quelqu’un ou quelque chose le… suit ! Du coup, les sombres histoires qu'il a entendues lui reviennent en mémoire.
– C'est des « menteries » ! se dit-il dans un chuchotement qui en appelait d’autres.Jean n’est pas un froussard. Allons, il a quatorze ans ! Il est costaud et son esprit est bien trop clair pour se laisser emporter par les contes des vieux auxquels il ne croit d’ailleurs pas. Mais le vent siffle fort dans les arbres et les lamentations qui se répercutent en écho ne le rassurent pas, vraiment pas ! Pas plus que le martèlement des pas sur le tapis automnal ou le souffle accéléré d’un animal en course qui se rapproche dangereusement. Au bord de la panique, Jean s'accroupit, ferme les yeux et pose instinctivement les mains sur la tête.

                                          Il était temps !

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Un frôlement d’ailes immenses laisse tout à coup traîner une odeur délicate et inconnue autour de lui. Comme il tremble notre gars, si sûr de lui ! Il n'a qu'une envie, celle d’arriver à la maison. Mais il ne sait plus où il en est et ce chemin ne semble pas vouloir finir tandis qu’il court parmi les herbes et que les ronces l’agrippent au passage. Les sanglots et les déchirantes lamentations se mêlent aux Vloum ! Vloum ! derrière lui. Il a chaud et pourtant, il tremble de froid et de peur.

Jean finit par se cacher derrière le tronc d'un vieil ormeau. La curiosité est plus forte que sa peur. L’odeur suave, le froissement qui rappelle la nappe de soie étendue dans le vent et les pas, légers comme le « pianoti » de la pluie sur le feuillage des arbres, le surprennent. Stupéfait, il se fige devant la silhouette d’un homme enveloppé par les brumes et dont le visage, qu’il capte furtivement, a des yeux de saphirs remplis de larmes. En claquant des dents, l'enfant se serre encore plus contre le tronc. La créature l’a-t-elle entendue ? 

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Alors qu'elle semblait partir, elle s’arrête brusquement. Jean est terrorisé.

– Ô non ! appelle-t-il du plus profond de son être en réclamant la protection de anges, de Dieu, de tous les saints du paradis et surtout, celle de la Madone !

Dans un élan, la créature prend soudain son envol.

Il ne sait combien de temps il attend. Épuisé, il s’endort. Le chant lointain d'un coq le réveille. Dans le glissement argenté de l'aube sur la cime des arbres, il s’éveille. L’air est frais, le premier matin de novembre est là. Trempé de sueur, les cheveux emmêlés et toujours acagnardé contre le tronc de l'ormeau, c'est ainsi que son père et les voisins, qui l'ont cherché toute la nuit, le trouvent !

Réconforté, réchauffé, Jean est sauvé !

Ben mon p'tiot sais tu pas qu' la nuit de Samain est propice aux 
rencontres bizarres ? T' savais ben ça tout d' même ?  Fallait pas l’ prendre, le Bois du Loup, j' l'avais ben dit… lui chuchote Clélie, sa grand-mère.

Oui il le savait, mais il a passé outre.

Après les émotions, les braves gens ont pensé que le gamin d'Alphonse en avait rajouté. Puis le temps a suivi son chemin et l'oubli est venu. Mais lui  n'a pas oublié, même si il n'en parle pas. Parfois, en traversant le Bois du Loup pour rejoindre le fournil, il se surprend à se demander comment il réagirait maintenant qu'il est devenu un jeune gars de vingt ans…

PAYSAGE1

Puis un jour d'automne, en élaguant le Bois du Loup, le cantonnier du coin trouve les restes de ce qui semble être un homme enroulé dans de grandes ailes de soie cendrée. Près du visage aux yeux clos, deux saphirs et des perles de cristal scintillent. Jean se rend sur place. En scrutant la créature aux traits angéliques, il en vient à se demander si elle n’avait pas plutôt été son… sauveur !
Saphirs et perles ont été ensevelis avec les restes dans la conche de l'Eau qui Chante, pas très loin de la source du même nom. L'année suivante, au mois de Mai, des surgeons d'Aubépine ont poussés, on ne sait pas comment !   

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La légende ne dit-elle pas que l'Aubépine

est le Bois de MAI de L'AUTRE MONDE

              Le mystère n'a jamais était éclairci et reste entier.

Jean Perrot était mon père

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31 octobre 2009

Tu peux dire....

/ Tu peux dire à la source d'arrêter de couler, tu peux dire aux oiseaux d'arrêter de chanter, mais tu ne peux pas dire à mon coeur d'arrêter de t'aimer.

Dans tes bras, j'ai tellement rêvé, non jamais je ne t'oublierai, dans mon coeur ton nom est gravé et ce, pour l'éternité.


Si ma main était une plume et mon coeur un encrier, je prendrais deux gouttes de mon sang pour t'écrire: "JE T'AIME".


Quand les eaux cesseront de couler, quand le feu cessera de brûler et quand Dieu cessera d'exister, je cesserai enfin de t'aimer.


Si un grain de sable signifiait l'amour, je t'offrirais des plages entières.


Si la mer était de l'encre et le ciel du papier, je n'aurais pas assez de place pour t'écrire combien je t'aime.


J'aime deux choses: toi et la rose. 

La rose pour un jour, toi pour toujours.

"Amandin le Troubadour"

http://www.blogg.org/blog-37571.html

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30 octobre 2009

Un p'tit tour d'enfance

25 octobre 2009

Rêverie.... d'Azuroise

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Rêverie au bois de la belle Dame de nos pensées..

.Nostalgie de l'été?

Non simplement envie d'être belle dans les couleurs châtoyante de l'arrière- saison....

Eté Indien....de la Saint Martin..

saison des vendanges ,de l'éclatement des bogues piquantes des châtaignes et des marrons...d'Inde..

Echêvelements multicolores des dalhia aux jardins...la brume du matin ,les soirs bleus de lune il y a de quoi rêver et de..Vivre

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25 octobre 2009

Anne Vanderlove...

Ballade en novembre

Anne Vanderlove

Qu'on me laisse à mes souvenirs,
Qu'on me laisse à mes amours mortes,
Il est temps de fermer la porte,
Il se fait temps d'aller dormir
Je n'étais pas toujours bien mise
J'avais les cheveux dans les yeux
Mais c'est ainsi qu'il m'avait prise,
Je crois bien qu'il m'aimait un peu

{Refrain:}
Il pleut
Sur le jardin, sur le rivage
Et si j'ai de l'eau dans les yeux
C'est qu'il me pleut
Sur le visage.

Le vent du Nord qui s'amoncelle
S'amuse seul dans mes cheveux
Je n'étais pas toujours bien belle,
Mais je crois qu'il m'aimait un peu
Ma robe a toujours ses reprises
Et j'ai toujours les cheveux fous
Mais c'est ainsi qu'il m'avait prise,
Je crois que je l'aimais beaucoup

{Refrain}

Si j'ai fondu tant de chandelles
Depuis le temps qu'on ne s'est vus
Et si je lui reste fidèle,
A quoi me sert tant de vertu ?
Qu'on me laisse à mes amours mortes !
Qu'on me laisse à mes souvenirs
Mais avant de fermer la porte,
Qu'on me laisse le temps d'en rire
Le temps d'essayer d'en sourire...

{Refrain}

Qu'on me laisse le temps d'en rire

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23 octobre 2009

Je vous dis Merci pour vos attentions si douces à mon coeur

4

QUAND NOUS VERRONS avec Mannick

J'aime cette voix de femme qui me va si bien ....elle m'aide à remonter..tout comme les poèmes , des pages feuilletées de mes bouquins fanés , mais bons compagnons fidèles lors de ces "à bout d'souffle" où parler m'est difficile....Alors j'écoute...retrouve et....patiente autant que faire se peu lorsque la douleur s'apaise...

JMerci ma DameDouce pour tes mots si doux à mon coeur...je suis heureuse de notre amitiécoeur..

Je t'embrasse tendrement...prends soin de toi Amie

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JeanneCoeuramie

17 octobre 2009

Une Pause...

Rien qu'un instant...à bientôt....

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Une pause , pas autre chose ..Le temps de souffler un peu ;le temps rien q'un instant me reposer ..... quelques  jours peut être . Faire le "point" être à l'écoute .....Pour moi  et pour vous la magie d'ALBERT SAMAIN..Chut silence****

"LE CHARIOT D'OR"

"Poème " lentement, doucement " :
Lentement, doucement, de peur qu' elle se brise,
Prendre une âme ; écouter ses plus secrets aveux,
En silence, comme on caresse des cheveux ;
Atteindre à la douceur fluide de la brise ;


Dans l' ombre, un soir d' orage, où la chair s' électrise,
Promener des doigts d' or sur le clavier nerveux ;
Baisser l' éclat des voix ; calmer l' ardeur des feux ;
Exalter la couleur rose à la couleur grise ;

Essayer des accords de mots mystérieux
Doux comme le baiser de la paupière aux yeux ;
Faire ondoyer des chairs d'or pâle dans les brumes ;

Et, dans l'âme que gonfle un immense soupir
Laisser, en s'en allant, comme le souvenir
D'un grand cygne de neige aux longues, longues plumes.

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