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Au Soleil de ma Vie... Clair du Soir
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26 octobre 2010

Le Fournil...2

boulanger

En deux temps , trois mouvements cette dernière est roulée ,fraisée, saucissonnée puis déposée dans les « panetons »d'osier garnis de couches....eh oui tout comme les bébés le pain encore enfant , porte couche....Dans ce berceau original la pâte farinée va se reposer pendant deux heures ., l'apprenti les dépose dans le chariot où ils vont « lever » .Pendant tout ce temps là le four est en chauffe ; depuis le petit matin fagots et bûches y sont entassés , puis le feu allumé ...les portes refermées à demi le bois flambe pour se consumer ensuite . A ce moment il est temps de tirer les braises avec « le ringard » ;Julot l'apprenti fait rouler l'étouffoir qui va recevoir ces dernières , devant le four ouvert...

.Commence alors le va et vient du ringard manipulé avec adresse par grand-père .Il faut faire vite , être précis car la gueule béante du four déverse les braises tels des joyaux rouge et or ...brûlants .Il fait bigrement chaud dans le fournil .Les muscles des épaules , des bras roulent sous la peau brillante de sueur de mon al , preste comme un jeune homme , chantonne la moustache en bataille...un vrai Vulcain !

Avec un « ouf » il referme bruyamment l'étouffoir qu'il tire dans un coin du fournil ..Maintenant , il faut balayer , laver la « sol » du four....et que je te manies le « ringard » entortillé de serpillières précédemment trempées dans l'eau très chaude . « fttt.fttt » chante la sol , ça fume , il fait chaud comme sous le soleil de Juillet , la vapeur brûlante monte vers le plafond noirci....puis doucement le four de referme , attendons la bonne température pour enfourner .

Minutieusement la pelle à longue queue est choisie , il la faut large pour recevoir la pâte....et le ballet de la mise au four commence .La pelle appuyée à l'entrée du four , sa queue reposant sur le banc attend la provende .Un à un les panetons sont saisit , prestement renversé sur celle-ci d'un coup sec du poignet ; les mains agiles enveloppent comme une caresse la pâte pour lui donner une belle forme , ennuagée de farine , entaillée de quelques traits par la lime (à ce jeu là grand-père est un maître) , de la main gauche il ouvre le four pour y faire glisser la pelle ainsi chargée tout au fond du four...un coup sec....elle revient. Le four est refermé , un à un les pains vont y être déposés. Assise sur le sac à sel , j'attends...

à suivre pour la dernière "fournée"

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16 octobre 2010

LE FOURNIL 1

Ah....l'odeur du pain sortant du four , quelle magie ne fait elle pas naître en moi , aprés tant d'années où petite fille turbulente je "nîchais" dans le fournil de mon grand père ! "Etre de la boulange "c'est un honneur chez nous !Je grandis dans ce lieu lerveilleux .Faire le pain c'est une Alchimie...en plus de la farine , du sel , de l'eau , du levain il faut le savoir-faire , la patience, la force , la main du Boulanger ....

Tôt trés tôt le matin bien avant l'aurore , j'entends les pas de grand père dans la cuisine , puis le sommeil à nouveau me reprend....Un rayon de soleil glissant par l'interstice du rideau me réveille....J'entends "le clip-cllap" des portes du four .M'étirant comme un chat je saute hors de mon lit douillet(c'est l'hiver) pour rejoindre grand'mère qui prépare mon petit déjeûner . Elle sait que je n'ai qu'une hâte retrouver grand-père au fournil .A "la diable" j'enfile le long tablier qui va me protèger de la farine et mordant à belle dent dans ma tartine j'entre "en fanfare" dans le lieu des lieux !

Comme il y fait bon , dehors il gèle .Grand -père torse nu , ses cheveux blanc coupés en brosse , s'active devant le pétrin .Le chat Buffalo  somptueuse fourrure, couché sur ses épaules ne bouge pas pendant que celui ci puise la pâte dans le pétrin en gestes prestes avec le coupe-pâte .Clip clap fait la balance en recevant cette dernière en juste mesure ...J'aime regarder , attraper un peu de cette pâte , pêtrie parfois "à bras" quand il n'y a pas d'électricité (c'est l'occupation) , son odeur est aîgre elle colle au bout de mes doigts !

(à suivre...si cela vous chante... )

21 juin 2010

"Les Cousettes à Marie..."

Atelier

A  l'ATELIER....

Elle nous appelait ses ' Cousettes ' la patronne de l'Atelier de Couture de la Rue  des Fileuses..pour nous elle était 'Mam'zelle Marie !Cousettes nous l'étions de huit heures du matin à midi trente ;puide treize heures trente à dix neuf heures trente en hiver...parfois..vingt heures en été quand il fallait terminer une commande et la livrer .Enfin , bref c'était notre rytme...On tirait l'aiguille fallait ' cambrer' les revers  les cols des manteaux , des tailleurs pour qu'il ne  'gondolent ' pas à l'usage...Mon Dieu qu'elle était dure cette toile tailleur , notre index gauche saignait sous la pointe de l'aiguille si on oubliait d'enfiler le doigtier qui le protégeait . Dé au majeur droit , doigtier à l'index gauche ainsi équipées on 'cambrait'....Seule Mam'zelle Marie  travaillait à la Singer la bonne vieille machine à coudre en pédalant..elle chantait ce faisant :' 'Pédali...pédalons..la mariée en blanc jupon..''  Nous ...nous cousions ...le mètre de coututière autour du coup nous tirions l'aiguille...faufiler ,  rabattre , points glissés, bagués...Boutonnières brodées pour les tissus légers... 'passpoils' pour les tissus plus lourds !On surfilait à petits ou grands points selon l'ouvrage ! Nos mains agiles voletaient comme des papillons , se posaient  , caressaient les satins , les dentelles des robes de mariées (dans les ourlets desquelles nous glissions quelques un de nos cheveux pour leur porter bonheur...et que 'nos amours nous soient fidèles)des demoiselles d'honneur , des robes de baptèmes !

           TISSUS2Les tissus coton fleuris ou bayadères  , fil à fil , les vichy fruités des robes d'été . L' étamine de laine , les velours  de celles d'hiver ...les draps des manteaux , les Princes de Galles des tailleurs chics...Le samedi soir on rangeait l'atelier tout net , ciré tout comme le salon d'essayage .Le dimanche et le lundi Mam'zelle Marie coupait , préparait l'ouvrage pour la semaine !Lorsque nous arrivions le mardi matin , chacune d'entre nous avait son travail tracé pour la semaine pour une ou deux clientes ...A la saison des mariages assises à la grande table ronde réservée à cet usage nous étions deux ou trois a travailler sur une même robe de cérémonie . Bouillonnés de dentelles , cocottes , broderies perlées , plissés , quille en biais nous faisions tout..c'était du 'Fait Main' Tout ça en chantant.. y'avait pas de radio dans l'atelier....une commençait les autres suivaient...Mam'zelle Marie se réservait les essayages sauf si une cliente demandait l'une d'entre nous.. 

PM_2072_2402802_A_Beautiful_Spot_AffichesA seize heures nous avions une pause '' Allez goûter mes Cousettes '' nous disait elle... Souvent elle  nous  faisait un gâteau , on se régalait . L 'atelier s'ouvrait sur le jardin on  y grignotait comme les moineaux dés les premiers beaux jours...L'hiver nou nous réunissions dans sa grande cuisine où elle nous servait un chocolat chaud...Pensez donc  dix , douze filles ce n'était pas triste  chez Marie la Couturière de la rue des Fileuses...On papotait , on riait....rouspétait aussi de temps en temps. ...''Parlez , chantez mais votre aiguille doit être aussi agile que votre langue ''  nous disait elle ....message reçu ! Comme je viens de le dire l'atelier ouvrait sur la jardin remplit de fleurs. Situé à l'est les aprés midi de chaleur nous étions 'à la fraîche'. L'hiver le poêle ronflait...les fers de fonte  y avait leurs places...l'été un réchaud ''à braisette'' (charbon de bois) les recevait ..Gare aux brûlures , au jaunissement des tissus...plus tard deux fers électrique sont arrivés !

Copie_de_rOBERT_DOISNEAUSortant le soir nos ''béguins'' (petits amis....mais pas comme maintenant) nous attendaient pour faire un brin de chemin'' jusqu'à chez nous''..bécot par ci par là mais point trop n'en faut...C'est ainsi que Jean faisait le pied de grue lorsque je sortais plus tard selon le travail....Que de rires , de chansons , de confidences données , reçues...Des p'tites fâcheries qui ne duraient guère....Marie remettait de l'ordre avec sa gouaille coutumière :'Alors les Cousettes on s'tire le fil ? allez une bise et on en parle plus..... vous avez autre chose à faire mes filles profitez de ce temps..y reviendra pas mes belles petites !' Mam'zelle Marie avait parlé  et on savait bien qu'elle avait raison .Les ronchonneuses se fatiguaient vite......

Pr_sentation1.Lorsque l'on ''faisait une Noce'' celles qui y avaient travaillés le plus allaient habiller la mariée....j'adorais !  Elles étaient connues 'la Cousettes à Marie ' avec nos blouses de coton bis piquées d'aiguilles  et d'épingles à la sortie de l'église pour voir notre Travail et entendre les compliments..'' vous avez vu la robe ? ça c'est l'travail des Cousettes à Marie...'' et tant et plus c'était la réputation de l'atelier que nous portions toutes avec Mam'zelle Marie ! Tard le soir   on rejoignaient le bal de la  mariée....sans blouses cette fois et sans aiguilles , coquettes en diable on reconaissait les Cousettes à Marie..A la fin du bal nous étions au premier rang pour attraper le bouquet de la mariée....il faut dire que nous l'attrapions souvent

400_F_9717153_tq9os90d3c6SOURIRE J'avais seize ans et je suis toujours une des Cousettes à Marie à qui je rends hommage...Marie..ses lunette sur le bout du nez (elle nous regardait par dessus) au milieu de son visage rond comme une pomme..cheveux grisonnants tirés dans un chignon bas sur la nuque....Le claudiquement de sa jambe gauche ne l'empêchait pas de trotter de l'atelier au salon....le rire  aux lèvres..c'était un peu Madame Sans Gêne avec son franc parler!!!

Merci et à mardi Mam'zelle Marie pour tirer l'aiguille....

Une de vos Cousette..

Chanteplume

10 mai 2010

L'Atelier d'couture..

Un "clin d'oeil" de ce temps de ma jeunesse...j'ai dessiné certaines illustrations , glaner sur le Net , feuilleter des magazines ...bricoler un peu , beaucoup !Soyez indulgents 'tes) pour la néophites que je suis...Merci....**** L'Atelier de couture tel que je l'ai connu , où j'ai vécu des moments rares de partage , appris un Métier que j'aime celui de la Couture ..le toucher des Tissus , l'Art de la Coupe , le Savoir Faire des Petites Mains et j'en passe... 

Mademoiselle Hortensia

<

"Au temps des crinolines , Vivait une orpheline Toujours tendre et câline
Mademoiselle Hortensia La belle était lingère
Comme elle était légère Devant ses étagères
Mademoiselle Hortensia .Tous les galants du Palais Royal Lui dédiaient plus d'un madrigal...
Et là, sous les arcades Les cœurs en embuscade
Rêvaient de vos œillades,Mademoiselle Hortensia.

Oui, mais un beau jour...Un homme énigmatique
Entré dans la boutique Trouva fort sympathique
Mademoiselle Hortensia.Il prit quelques dentelles

Il dit des bagatelles, Que lui répondit-elle,
Mademoiselle Hortensia ? ...

Je n'en sais rien, je n'écoutais pas,Mais les voisins vous diront tout bas
Qu'un fiacre, à la nuit close, Discret, cela s'impose,
Vint prendre, fraîche et rose,Mademoiselle Hortensia
.
Et depuis ce jour...On voit dans sa calèche
Filant comme une flèche,
La belle au teint de pêche :Mademoiselle Hortensia.
Au bois, à la cascade,Aux bals des ambassades,
Jamais triste ou maussade,Mademoiselle Hortensia.
Elle a trouvé, non pas un amant Mais simplement un mari charmant...
Puisqu'elle nous invite,Venez, venez bien vite,
Rendons une visite
A la comtesse Hortensia.

" MADEMOISELLE HORTENSIA !

Notre mannequin d'osier nommé ainsi enl'honneur de la chanson à la mode ..."
J'ai déniché celui ci sur le Web,).... Nous en avions fait notre fêtiche , toujours fleuri selon notre fantaisie... ou drapé dans des tissus chatoyants".Melle Hortensia" était de toutes nos fêtes et Dieu sait si nous en inventions en plus des traditionnelles...
Et nous chantions tout en tirant l'aiguille

APPLIQUEE... OH OUI ,tout en chantant

"Donnez-moi un peu de fil, des aiguilles et du coton Il n'en faut pas plus pour réparer un coeur en pièce.Donnez-moi un peu de fil, des aiguilles et du coton.Je vous broderez une maisonCommeje voudrais vous plaire Comme je n'ai rien à faire Si vous le voulez bien Je vous ferez des tas de petits points..Des fermetures éclairs..Pour ne pas voir l'hiver..Et comme deux amants
Notre amour sera cousu de fil blanc
Donnez-moi un peu de fil, des aiguilles et du coton Il n'en faut pas plus pour réparer un coeur en pièce Donnez-moi un peu de fil, des aiguilles et du coton...Je vous broderez une maison
Je broderai des coeurs
De toutes les couleurs

Partout sur vos chaussettes
Peut-être même sur la boîte à lettres
Je tisserai un nid
Couvert de ciel de lit
S'il me reste du temps
Je voudrais vous tricoter un enfant
Donnez-moi un peu de fil, des aiguilles et du coton
Il n'en faut pas plus pour réparer un coeur en pièce
Donnez-moi un peu de fil, des aiguilles et du coton
Je vous broderez une maison
"

UNE VUE DE l'ATELIER par mes soins...

Création perso

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24 mars 2010

Evoyée par Colette une de nos filles...

pour l'anniversaire de son papa....80 ans

804043

Maman

Les petites vagues brillent au clair de lune
Qui change en argent le vert limpide de l\'eau.
On croirait voir mille poissons accourir à la mer.

Je suis seul dans mon bateau qui glisse le long de la rive.
Avec les rames j\'effleure de temps à autre l\'eau.
La nuit et la solitude m\'emplissent le coeur de tristesse.

Mais voici une touffe de nénuphars
Avec ses fleurs semblables à de grosses perles.
Je les caresse doucement de mes rames.

Le frémissement des feuilles murmure avec tendresse.
Les fleurs inclinant leurs petites têtes blanches
On l\'air de me parler.

Les nénuphars veulent me consoler mais déjà
A les voir j\'avais oublié ma tristesse.

Li-Po

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6 janvier 2010

L'Amante


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Sous ton regard chaud et rieur
Je suis femme et amante
A la fois !
Sous ton sourire tendre et charmeur
Je deviens douce et féline
A la fois !
Sous ta caresse qui m’enchante
Je me fais rebelle et câline
A la fois !
Je développe mon sens aigus
De nos semblables et différents
A la fois !
Qui font de moi cette inconnue
Que tu chéris et qui te surprend
A la fois !
Cette inconnue te laisses rêveur
Fuyante et mystérieuse
A la fois


Je suis la Femme de ton Cœur
Pétrie de sang et de chair soyeuse
A la fois !
Nos âmes , nos cœurs vibrent à l’unissons
En nos étreintes si brûlantes
Et douces à la fois !
Où suis-je à ces instants de frissons?
Toute en Toi où je suis Amante
Et aimée à la fois !
Durant cette si longue absence
Je te sens, te sais plus prés de moi
Si présent à la fois !
Gardant le Trésor de ta présence
Comme au premier jour de nos émois !
Vivant et fort à la fois !

Chanteplume

COUPLE

tu n'es plus là tout au moins physiquement ,

je garde en moi ces moments éblouissants...

22 décembre 2009

NOËLen 1942

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Le Noël 1942 me réserve bien des surprises . Les élèves et leurs instituteurs sont impérativement « invités » à un gigantesque goûter offert par l’Occupant .

Vers quinze heures ( heure allemande , l’heure d’été aujourd’hui) nous partons à pieds de Belfontaine pour nous rendre en ville ,distante de 4 kms .

Sitôt arrivée , bousculée , étourdie  par le bruit , j’ai la sensation étrange de quitter mon corps propulsée comme un bouchon de champagne ; j’assiste de loin à cette fête qui me donne la nausée : il y a tant de tourbillons noirs , gris , d’éclairs rouge zigzaguant dans « l’Invisible » effrayée je m’écroule dans mon corps qui en fait autant sur le sol !

Madame Aimé mon institutrice voit que je vais pas bien , elle écourte le goûter arguant de la distance pour revenir à Belfontaine , privilège qui lui est accordé sans trop de difficulté . Ravis de l’aubaine nous sortons tous à l’air libre ; craignant que je ne puisse faire la route , elle me laisse devant chez mes parents …ils sont couchés ; je frappe à la porte , maman ouvre une des fenêtre :-« Que fais tu là ? rejoins ta maîtresse , tu seras mieux à Belfontaine , fais attention aux patrouilles » elle referme la fenêtre et..... la lumière s’éteint !

Stupéfaite , je reste sur le trottoir les bras ballants , hausse les épaules puis m’achemine à travers les rues où je ne rencontre personne , Madame Aimé est déjà loin avec mes camarades . Je rejoins la route qui va au village .Sans inquiétude je m’engage dans la nuit glacée ; il a un peu neigé , il n’y a âme qui vive , tout est silence .

En pleine campagne alors que j’emprunte le chemin de champs que je connais bien , une douce griserie m’envahit , c’est si beau tout ce givre accroché aux arbres et aux buissons, ; l’herbe gelée crisse sous mes pas , les étoiles scintillent , la lune est haute dans le ciel , c’est une nuit de diamant , subitement je prends conscience que c’est la nuit de Noël , le solstice d’hiver dont me parle Alphonse est là .

Je sens de subtiles présences amicales , invisibles , la nuit murmure ses chuchotements de Fées ; sur un vieil ormeau en son vol silencieux se pose…une chouette blanche , pour la regarder je m’arrête , quelle est belle je suis subjuguée et je repense au GRAND DUC de ma petite enfance !

Il me semble voir glisser dans le ciel et à fleur de terre comme des formes humaines aériennes lumineuses , pensant rêver toute éveillée je frotte mes yeux ,les ferme quand à nouveau j’ose regarder la danse légère continue .

Mon coeur bat la chamade , je crie silencieusement « attendez moi » , je marche doucement comme portée toute en légèreté , moi la maladroite !

Soudain je suis entourée , enveloppée de chants murmurés venant de partout , est ce la brise qui se lève ? non , les chants vont et viennent subtilement plus où moins distincts sur une portée invisible…mais j’ai l’oreille fine , je viens de franchit le voile ténu du «  Pa¨is d’Ailleurs » comme dit si bien ma grand’mère Angèle de Gâtine où tout m’est familier ! Puis les chants , les présences se font plus imperceptibles , l’aube commence à blanchir le ciel ….déjà ! Je reprends mon chemin…et arrive devant notre maison , tout le monde dort ; doucement je frappe aux volets de bois ; j’entends la voix d’Alphonse :

-« Valentine , c’est la petite » , vite la porte ouverte , se referme , le feu flambe haut dans la cheminée…Je n’ai pus me retourner pour Voir la Nuit… et me retrouve assise dans le fauteuil de Valentine , un bol de lait chaud entre les mains , une couverture sur les genoux…soudain le bol bascule , le lait se répand …je m’effondre en larmes , trop c’est trop je pleure mon bonheur entrevu , si vite disparu ; en un retournement du temps , de l’espace toute la détresse du monde s’engouffre en moi , j’entends les cris de ceux que l’on torture , des cris d’enfants , des vagissements de nouveaux nés , je vois des plaies béantes , du sang qui coule …

J’ai mal , j’appelle ma Lumière , puis tout s’efface aussi vite que c’est venu comme si un rideau un instant soulevé se refermait ; étourdie j’entends la voix rassurante de grand-père-« Calme, apaise toi ma toute petite , allez c’est fini , viens dormir , un jour tu comprendras » .

Nichée , bordée bien au chaud tandis que le vent qui s’est levé entre temps souffle avec force je m’endors , je m’envole vers le « Païs d’Ailleurs » d’Ange-Aile (Angèle) mon autre grand’mère alors que de sa voix cristalline grand’mère Valentine chante :

« Le Rêve bleu

C’est l’Ange Merveilleux…

Du beau Pays

Appelé Paradis

Et chaque soir ,

Avant de revenir te voir

Le Rêve bleu

S’envole vers les cieux ! »

345633

signature_COEUR

15 décembre 2009

Noël au bout de mon aiguille...4

NAISSANCE

......Enfin l'Aimé  est là !

Tant attendu , tant porté avec Amour Tout petit..tout nu

Vagissant comme tous les nouveaux nés..

DIEU est là !

MARIE et JOSEPH en défaillent

Hosanna. !Hosanna !

(la tête me tourne un peu...)

Je me suis assoupie sur un tas de paille....

.Des chuchotements , des rires m'ont réveillée

.En me penchant un peu , je les ai vu ainsi :

JEN2

Joyeux Bergers-enfants  adorant et surpris devant ce tout petit Enfant.

..Moutons et agneaux laineux en compagnie des chêvres mutines

agitant leurs barbiches une fleur aux dents .....

Ce n'est que rires et joyeuses sonnailles

Chant tout doux pour le Nouveau Né :

'Un Enfant nous est né , un Fils nous est donné....'

JOSEPH veille en souriant  , MARIE alanguie se soulève

Pour leur présenter  Leur Trésor.

Le silence se fait Dans la nuit étoilée

Les Anges se penchent  Emerveillés !

ANE

14 décembre 2009

Noël au fil de mon aiguille...3

CHEMAJO

Ils se croyaient tranquilles...

Mais voici le recensement Imposé par César-Auguste..

Ils leur faut donc partir . JOSEPH et MARIE montent en Judée

a Bethléem où JOSEPH est né et d'où est issue sa Lignée

Celle de 'DAVID le roi d'Amour'!

Je les ai suivi sur le chemin.Le temps est proche où MARIE va enfanter !

Comme JOSEPH est tendre , fort...Il soutient la fragilité de MARIE .

Elle s'appuie contre Lui Lourde de l'ENFANT

Promesse de Vie §

Ils vont à pas lents , la route est longue ,l 'âne fatigué...

ELLE marche pour le ménager...Sait ELLE qu'un Âne semblable

Portera Son FILS....un Jour?

                                        Le jour baisse,la route si longue ....

Enfin ILS arrivent.....pas de place ,Rien pour se loger....

l'Enfant presse le temps !

Alors, alors un abri leur est offert.....une étable...

BATISSE

' Ce sera mieux que dehors' dit Joseph

'Merci' dit Marie !

Vite Il aménage une couche de paille Pour sa tendre colombe

Elle s'y étend péniblement , 'Aïe..mon dos..' souffle t'Elle !

Curieux l'Âne et le Boeuf Réveillés par ce remue-ménage

Tendent le cou...ah , que se passe t'il ?

Qu'elle est cette lumière ?

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à suivre

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13 décembre 2009

Noël au fil de mon aiguille ...2

Joseph se réveille en sursaut , Il ne se pose plus de questions....

Un Ange l'a visité !

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Vite..vite.. Au petit jour levant , Il part en courant...

Traverse le village endormi.. Se précipite chez sa douce MARIE .

'OUVRE MOI'..Elle veillait A ouvert la porte close

Ils ont à se dire tant de choses ....

ADORABLE

Des , 'JE t'aime.".. Des promesses....

Il l'étreint avec précaution

ELLE est si fragile !

                             puis....

EPOUX

Les Noces

Ils m'y ont invitée...Je me suis régalée !

C 'est la Joie, le Partage .

Voyez comme ILS sont beaux.. Aimants , attentionnés l'un à l'autre

Et  Jeunes ô combien...

Eh!oui

Mon Joseph est un jeune gars ,Il est venu ainsi sous mes doigts

Puissant en force tranquille et en Sagesse

Malgré ou à cause de sa jeunesse

Doux comme un olivier C'est un Homme de Paix !

Et ELLE

Regardez la Si tendre , si belle

Que j'en suis désarmée.....

                         et alors...

à suivre.....

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Anne Vanderlove
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