et le vingt trois de ce mois nous "fêterons" nos soixante deux ans de mariage
sur l'arc en ciel qui nous réunis dans la même complicité
si "vivante" sur la harpe du temps!
et j'écoute et lis ce poème que nous aimons****
"Les Amis" Paroles de Les Amis
On a passé l'épreuve des années d'insouciance sans trop de cicatrices.
On en garde le vertige. On assiste au mariage de nos 1ers amis. On a entendu dire que les enfants ont grandi, que le bonheur a sa place au bord de nos yeux. Certaines peines ont aussi déposé quelques traits. Et le sourire aux lèvres, on évoque notre enfance. On n'a vraiment rien vu venir. En quelques battements de cils, même le temps passe, la vie défile. On a tellement de souvenirs. On n'a vraiment rien vu venir. En quelques battements de cils, on se retrouve devant la glace, déjà 30 ans de souvenirs. Des amis pour la vie, une histoire pour toujours. On s'était tout promis et on a tenu le coup. Mais il y a eu la vie et puis, son très long cours. Les années sont passées, des amis sont partis. Les autres sont restés, de nouveaux sont venus. On a été heureux et quelques fois déçus. On n'imaginait pas si souvent pardonner. On n'a vraiment rien vu venir. En quelques battements de cils, notre temps passe, la vie défile. On a tellement de souvenirs. on se retrouve devant la glace, déjà 30 ans de souvenirs. Les années passent, les amis restent, la vie défile. Comme le temps passe, la vie défile. On a tellement de souvenirs.
On n'a vraiment rien vu venir
. En quelques battements de cils, on se retrouve devant la glace, déjà 30 ans de souvenirs.
De souvenirs...
L'empreinte.
Je m'appuierai si bien et si fort à la vie,
D'une si rude étreinte et d'un tel serrement
Qu'avant que la douceur du jour me soit ravie
Elle s'échauffera de mon enlacement.
La mer, abondamment sur le monde étalée,
Gardera dans la route errante de son eau
Le goût de ma douleur qui est âcre et salée
Et sur les jours mouvants roule comme un bateau.
Je laisserai de moi dans le pli des collines
La chaleur de mes yeux qui les ont vu fleurir
Et la cigale assise aux branches de l'épine
Fera crier le cri strident de mon désir.
Dans les champs printaniers la verdure nouvelle
Et le gazon touffu sur les bords des fossés
Sentiront palpiter et fuir comme des ailes
Les ombres de mes mains qui les ont tant pressés.
La nature qui fut ma joie et mon domaine
Respirera dans l'air ma persistante odeur
Et sur l'abattement de la tristesse humaine
Je laisserai la forme unique de mon cœur
. Anna de Noailles.
http://arrieresaison.canalblog.com/
"C'est ma Vie qui va...mais tu n'es plus là !
Je me souviens
Sur la route de ma vie qui va de l'avant,je vais sans regrets,
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.
et le vingt trois de ce mois nous "fêterons" nos soixante deux ans de mariage
sur l'arc en ciel qui nous réunis dans la même complicité
si "vivante" sur la harpe du temps!
et j'écoute et lis ce poème que nous aimons****
Nous nous retrouverons***"
...je veille et vieillis doucement...mais mon coeur a vingt ans pour nous deux
C'est Ma Vie en Couleurs
Bonjour bonjour...Je découvre et retrouve les couleurs de ma vie..après des soucis de santé sérieux en début d 'année..je m'émerveille de ce cadeau précieux...
Le besoin d'écrire me 'tombe 'dessus sans que je ne le prévoit .A un moment donné des mots , des phrases se forment en moi , des images , des idées arrivent comme ça !Depuis longtemps je connais le processus...Sans me presser( rien ne sert de se précipiter.)..je prépare cahier et stylo sur ma table .Le soir je les emporte avec moi lorsque je vais me coucher...Il m'arrive souvent d'écrire la nuit !Mais l'Intuition se présente le plus souvent avant le petit jour dans cet état particulier se situant entre veille et sommeil...A ces moments là je Suis chacun des personnages qui viennent à moi comme ça... J 'ai compris trés vite qu'il me fallait rester calme....ne pas réfléchir sinon la belle Invitée s'estompe et j'en suis pour mes frais de patience , d'écoute intérieure...C'est ainsi que me 'viennent' tous mes écrits quels qu'ils soient..Si je veux changer un mot , une tournure de phrase de l'histoire qu'il m'est donnée ....plus rien n'a de sens...Rassurez vous rien de sorcier là dedans simplement 'être à l'écoute '!
Chacun de mes personnage arrive de cette façon !Je ne me dis pas'Tiens je vais écrire l'histoire de ... Les prénoms ma surprennent souvent. Quelques temps aprés le commencement de l'écriture je les découvrent sur le calendrier ...Je les garde ne voulant pas interrompre le déroulement de ce qui commençait à m'interrésser...car je découvre au fur et à mesure que j'écris...!
Je vous propose de retranscrire les texte par 'étapes' comme autrefois le feuilleton dans le journal...J'espère que vous les attendrez avec curiosité !
'Tu prends des risques' me dit on..'Tu crois vraiment que les internautes vont s'y interresser?'...Je ne sais pas....
Les Ecrits concernant ma vie ,c'est autre chose ,je me souviens ,relate ces moments de vécu...voilà c'est tout simple!
Je vous souhaite
Bonne lecture et belles découvertes
Votre amie "Chanteplume"
La vie idéale.
À May.
Une salle avec du feu, des bougies,
Des soupers toujours servis, des guitares,
Des fleurets, des fleurs, tous les tabacs rares,
Où l'on causerait pourtant sans orgies.
Au printemps lilas, roses et muguets,
En été jasmins, oeillets et tilleuls
Rempliraient la nuit du grand parc où, seuls
Parfois, les rêveurs fuiraient les bruits gais.
Les hommes seraient tous de bonne race,
Dompteurs familiers des Muses hautaines
, Et les femmes, sans cancans et sans haines,
Illumineraient les soirs de leur grâce.
Et l'on songerait, parmi ces parfums
De bras, d'éventails, de fleurs, de peignoirs,
De fins cheveux blonds, de lourds cheveux noirs,
Aux pays lointains, aux siècles défunts.
Charles Cros.
Sans y penser me viennent des souvenirs de maman
marchant sur le trottoir toujours pressée .
…puis sur la toute de Champservé
avec moi et nos chiens Stop et Dolly .
Nous nous donnons la main toutes les deux
en balançant nos bras nos deux loulous
se font une fête de sauter par dessus
avec petits jappements de joie.
De temps en temps ils démarrent une course poursuite
puis reviennent vers nous la langue pendante
pour reprendre leur jeux.
Maman coiffée de son « bibi » noir perché bien incliné sur le côté du front
,ses cheveux moussent autour de ce
drôle de chapeau si à la mode en ce temps là…
Elle sonne à la porte de la famille Montal .
Chaussée d’escarpins noirs elle fait son petit effet
dans la joli redingote noire que
Marie la couturière lui a fait.
C’est en 1936 ,j’ai cinq ans ...