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Au Soleil de ma Vie... Clair du Soir

Derniers commentaires
26 août 2011

Une jolie chanson...

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J'adore la mélodie et le texte

Découvrez la playlist Tite fleur aimée avec Jacqueline Farreyrol

Vi souviens, mon nénère adoré
Le p'ti bouquet, kou la donne a moin
Na longtemps que li l'est fané
Vi souviens, com' ça l'est loin.
(Bis)


P'tit fleur fanée
P'tit fleur aimée
Di à moin toujours
Kouk c'est qu'l'amour ?


Mi marché dans la forêt,
Y faisait bon, y faisait frais,
Dan' z'herbes n'avait la rosée,
Dan les bois ti zoiseaux y chantaient.
(Bis)


P'tit fleur fanée
P'tit fleur aimée
Di à moin toujours
Kouk c'est qu'l'amour ?


Depuis ça, le temps la passé,
Y reste plus qu'un doux souvenir,
Quand mi pense, mon coeur l'est brisé,
Tout ici, com' ça y doit finir.
(Bis)


P'tit fleur fanée
P'tit fleur aimée
Di à moin toujours
Kouk c'est qu'l'amour ?
(Bis)
index
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25 août 2011

Pour être bien...

Il arrive un moment dans la vie où l'on doit s'éloigner des mensonges,
des drames sans motifs, des problèmes et des gens qui les provoquent !
T'entourer de personnes qui te font rire si fort que tu oublies le mal et tu t'enfonces dans le bien...
La vie est suffisamment courte pour n'être autre chose que santé, bonheur, amour.
  Essaies si tu es d'accord avec moi et puis souris c'est tellement mieux...

soleil qui illumine votre journée


 

 

17 août 2011

Bras dessus..dessous...en balade dans ma vie

Oh lala y'a belle lurette que je l'ai faite c'est à l'époque où j'étais sous oxygène,pas bon moral à ce moment là! Mon amie "Elocin" m'apportait des magazines que je découpais,puis collais sur des cartons , tiissus !Elle les offrait à ses copines qui les trouvaient géniales..tu parles...enfin moi ça m'occuppait... C'est à partir de ce moment que j'ai repris la broderie , à faires des poupées , des chapeaux etc...en plus d'écrire fallait que je fasse quelque chose!Puis le dessin sous le nom d"'Asphodèle" pas triste je t'assure , heureusement que mon ami Jacques m'encourageait , je crois que j'aurais tout balançé... quelle école oui mais super...j'ai appris plein de chose , lu et relus
.Puis j'ai repris l'écriture , les dessins à la plume à la maison où au jardin dés qu'il faisait beau , avec mon bardadOxy..
.Jean mon amour avait largué les voiles pour le Pays d'Ailleurs..
J'sais pas pourquoi j'te raconte tout ça...de fil en aiguille je bavarde excuses moi !
Aurevoir merci pour la visite c'est chouette!
(L'oxygène est toujours mon compagnon....)
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16 août 2011

A Lire.... et... Sourire

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Mon amie Nicole dite "Elocin" m' a offert un livre délicieux plein de vie

"Ensemble c'est tout"

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de Anna Gavalda...

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Quelques mots sur celui ci :

 

" Ce livre ne raconte rien d'autre qu'une histoire d'amour. Une histoire d'amour entre quatre éclopés de la vie. Camille, Franck, Philibert et Paulette. Des bons à rien, des cabossés, des cœurs purs. Quatre allumettes placées ensemble au-dessus d'une flamme. Et, pfiou… Tout s'embrase. " Anna Gavalda

Fiche :

Auteur Anna Gavalda
Editeur Le Dilettante
Nombre de pages 608 pages
Format 14 cm x 21 cm
ISBN 2842630858

 

Résumé :

" …Non, ne pleure pas… Tiens, prends mon mouchoir, petite fille… Mais il y a une chose que je dois te dire : les gens qui s'arrêtent de parler deviennent fous. Chu Ta, par exemple, je ne te l'ai pas dit tout à l'heure, mais il est devenu fou et très malheureux aussi… Très, très malheureux et très, très fou. Il n'a retrouvé la paix que lorsqu'il était un vieillard. Tu ne vas pas attendre d'être une vieillarde, toi, n'est-ce pas ? Dis-moi que non. Tu es très douée, tu sais ? Tu es la plus douée de tous les élèves que j'aie jamais eus, mais ce n'est pas une raison, Camille... Ce n'est pas une raison… Le monde d'aujourd'hui n'est plus comme celui de Chu Ta et tu dois te remettre à parler. Tu es obligée, tu comprends ? Sinon, ils vont t'enfermer avec de vrais fous et personne ne verra jamais tous tes beaux dessins… "

Camille fait des ménages dans les bureaux le soir et dessine à ses heures. Féru d'histoire, Philibert est un aristocrate timide et émotif qui habite un immense appartement. Franck cuisinier de son état a une grand-mère qui ne peut plus vivre seule et qu'il doit se résoudre à placer dans une maison de retraite. Voici les quatre personnages principaux de l'histoire. Un peu éclopés, pas en très bon état, ils traînent des passés difficiles et des blessures ouvertes. Ils ont des rêves aussi. Des envies d'échappées belles. Ils vont se rencontrer, s'apprendre... et découvrir qu'ensemble, le bonheur est possible. Qu'il tient à peu de choses... qu'il tient surtout à... "être ensemble". Régine

 

Extrait :

Il tendit son verre sans conviction : non, il ne dormirait pas demain. Demain il irait au Temps retrouvé, la SPA des vieux, manger des chocolats dégueulasses avec deux ou trois mémés abandonnées qui joueraient avec leurs dentiers pendant que la sienne regarderait par la fenêtre en soupirant.

Maintenant, il avait mal au bide dès le péage…

Il préférait ne pas y penser et vida son verre d’une traite.

Il regardait Camille en douce. Ses taches de rousseurs apparaissaient ou disparaissaient selon les heures, c’était très étrange comme phénomène…

Elle lui avait dit qu’il était beau et maintenant elle était en train de bader ce grand dadais, pff… toutes les mêmes.

Franck Lestafier n’avait pas le moral.

Euh… Je commence par où ?

Un boulot de merde, une vie de merde, une mémé à l’ouest et un déménagement en perspective. Redormir sur un clic-clac pourri, perdre une heure à chaque pause. Ne plus jamais voir Philibert. Ne plus jamais le titiller pour lui apprendre à se défendre, à répondre, à s’énerver, à s’imposer enfin. Ne plus l’appeler mon gros minet en sucre. Ne plus penser à lui mettre une bonne gamelle de côté. Ne plus épater les filles avec son lit de roi de France et sa salle de bains de princesse. Ne plus les entendre, lui et Camille parler de la guerre de 14 comme s’ils l’avaient vécue, ou de Louis XI comme s’il venait de boire un godet avec eux. Ne plus la guetter, ne plus lever le nez en ouvrant la porte pour savoir, à l’odeur de sa cigarette, si elle était déjà là. Ne plus se précipiter sur son carnet dès qu’elle avait le dos tourné pour voir les dessins du jour. Ne plus se coucher et avoir la tour Eiffel illuminée pour veilleuse. Et puis rester en France, continuer de perdre un kilo par service et de le reprendre en bières juste après. Continuer d’obéir. Toujours. Tout le temps. Il avait fait que ça : obéir. Et maintenant, il était coincé jusqu’à… Vas-y, dis-le jusqu’à quand, dis-le ! Eh ben, ouais, c’est ça… Jusqu’à ce qu’elle claque… Comme si sa vie ne pouvait s’arranger qu’à la seule condition de le faire souffrir encore.

Putain, mais c’est bon là ! Vous pouvez pas vous exciter sur un autre que moi, maintenant ? C’est vrai, quoi, j’ai eu ma dose… (Pages 269-271)

[...]

C’est une hypothèse. L’histoire n’ira pas assez loin pour le confirmer. Et puis nos certitudes ne tiennent jamais debout. Un jour on voudrait mourir et le lendemain on réalise qu’il suffisait de descendre quelques marches pour trouver le commutateur et y voir un peu plus clair… Pourtant ces quatre-là s’apprêtaient à vivre ce qui allait rester, peut-être, comme les plus beaux jours de leurs vies.

A partir de ce moment précis où ils sont en train de lui montrer sa nouvelle maison en guettant, mi-émus, mi-inquiets, ses réactions et ses commentaires (elle n’en fera pas) et jusqu’au prochain badaboum du destin –ce plaisantin– un vent tiède soufflera sur leurs visages fatigués.

Une caresse, une trêve, un baume.

Sentimental Healing comme dirait l’autre…

Dans la famille Bras Cassés, nous avions désormais la grand-mère et même si la tribu n’était pas complète, elle ne le serait jamais, ils n’avaient pas l’intention de se laisser abattre.

Aux sept familles, ils étaient dans les choux ? Eh bien parlons poker ! Là, ils étaient servis et l’on appelait cela un carré. Bon, un carré d’as, peut-être pas… Trop de bosses, de bafouillages et de coutures dans tous les sens pour y prétendre mais… Hé ! Un carré !

Ce n’étaient pas de très bons joueurs, hélas…

Même concentrés. Même déterminés à garder la main pour une fois, comment demander à un chouan désarmé, à une fée fragile, à un garçon taillé dans l’échine et à une vieille dame couverte de bleus de savoir bluffer ?

Impossible.

Bah… tant pis… Une petite mise et des gains ridicules valaient toujours mieux que de se coucher. (Pages 405-406)

 

Critique/Presse :

Rien de notable du côté de l'écriture, ni de l'intrigue, dont on devine rapidement l'essentiel. D'où vient alors que l'on se laisse prendre, qu'on évite l'ennui? De l'idée rassurante que le bonheur est possible à condition de l'accepter. «Dit comme ça, c'est un peu cucul évidemment, mais bon, c'était la vérité [...] pour la première fois et tous autant qu'ils étaient, ils eurent l'impression d'avoir une vraie famille. Mieux qu'une vraie d'ailleurs, une choisie, une voulue, une pour laquelle ils s'étaient battus et qui ne leur demandait rien d'autre en échange que d'être heureux ensemble. Même pas heureux d'ailleurs [...] d'être ensemble, c'est tout». L'express Livres

En plus d'être jeune et populaire, Anna Gavalda a quelque chose d'osé. D'abord, malgré le succès et les appels de la concurrence, elle reste fidèle à son premier éditeur, Le Dilettante. Ensuite, quand l'heure est à la concision, elle balance un pavé de 600 pages. Enfin, elle se roule en parfaite lucidité dans le bon sentiment. Il fallait oser ! Le petit journal

Un roman admirable, qui fait aimer la vie. Et tous les humains, nos frères. Magazine Lire

Avec Ensemble, c'est tout, Anna Gavalda plonge le lecteur dans un long moment heureux. 608 pages à lire comme on fait un beau voyage. L'Alsace Presse

Petite remarque perso : Le livre est gros, et joli avec sa couverture de pastels bien rangés. Dès qu'on l'aperçoit dans une librairie, on ne peut que le prendre et le feuilleter un peu. Et puis, on se dit, tout le monde en dit du bien, presque "trop" de bien, cela semble presque bizarre ! Le jour arrive forcément où... on y plonge le nez, les yeux, le coeur ! Et voilà, il suffit de le commencer pour ne plus avoir envie de le quitter. Les quatre personnages qui s'apprivoisent, on voudrait les connaître pour de vrai, faire partie de cette vie qu'ils se construisent doucement "ensemble". C'est "joli", c'est tendre, c'est du bon sentiment qui fait du bien, c'est un petit bout de rêve quoi. Un cadeau de Noël, un cadeau d'amitié... un cadeau tout court. Pourquoi pour être "bien", un bouquin serait forcément grâve ou triste ? Celui-ci c'est du sourire, du sourire tout simple, du bonheur ?

Un film en a été inspiré

Bande annonce du nouveau Claude Berri avec Audrey Tautou et Guillaume Canet

ensemble


 


Ensemble c'est tout par -Addison-

8 août 2011

"Pour de rire..."

nutrition_rire_ameliore_appetit

 

                  LE RIRE....

est le propre de l'Homme dit on..

de la Femme .. .des Enfants...

 rirefotolia

 

enfin de l'Humanité !

Tu veux des rires....en voici en voilà:

 "Rire aux larmes...Rire à perdre haleine...

  Rire jaune...Rire à gorge déployée..

 Rire aux éclats...Rire à s'en tenir les côtes...

  Rire aux anges... Rire sous cape...

  Rire bêtement...Rire comme un bossu...

  Pleurer de rire...Mourir de rire...

  Se tordre de rire...Avoir le rire aux lèvres...

   Rire pour rien...Rire pour vivre!

   ET...... rire comme une baleine?

   Tout ça c'est pour de rire...tu l'sais bien

     Mais avoue que l'on se marre bien !

                                           Asphodèle

et j'en oublies c'est certain....

kdy457nf



 

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8 juillet 2011

Un Conte pour l'Eté..1

'L'Univers se met à chanter si tu trouves le Mot Magique...'

citation d 'Eichendorff   

'Prononcer , Ecrire les Mots à l'Envers est le seul moyen de pénétrer au Coeur de la Féerie c'est à dire:

'Passer à Travers le Miroir'

  

« La Maison abandonnée »

En sortant du bourg,Sidoine remarque la maison abandonnée au bout de l’allée de peupliers ; elle est solitaire sous son manteau de lierre déchiré et ses volets sont clos . Poussée par elle ne sait quoi elle s’engage dans la longue allée , le sol moussu étouffe le bruit de ses pas ; une barrière de bois brûlée par le soleil ferme le jardin. Un morceau d’une plaque ancienne pend lamentablement dans le lierre ; on déchiffre quelques lettre : «  Ulbé » .le reste est effacé « ça ne veut rien dire » pense Sidoine ,elle hésite un peu puis pousse la barrière qui s’ouvre sans bruit .Le sentier jadis gravillonné est aujourd’hui dénudé on voit la terre ocre au travers des herbes folles qui le prennent d’assaut . Les myosotis en folie fleurissent un peu partout , un rosier échevelé tente de survivre étouffé par les orties , seules une ou deux roses blanche s’épanouissent au soleil .Un peu gênée , car ce n’est pas son habitude , Sidoine cherche dans le manteau de lierre et trouve(est ce un hasard ?) une grosse clé tarabiscotée ayant la silhouette d’une Licorne , elle tourne facilement dans a serrure , de la main la jeune femme pousse la porte qui s’ouvre silencieusement révélant ainsi une grande pièce .

Les raies du soleil filtrent par les interstices des volets de bois , un fauteuil paillé tend « les bras » à la visiteuse qui franchit le seuil ; des odeurs de cire et de camphre mêlées flottent dans l’air . Sidoine traverse la pièce en ouvre les fenêtres et les volets dans un crissement de poussière , ces dernières donnent sur un sentier envahit par les avoines folles . Le dos appuyé à la balustrade d’une des fenêtre la visiteuse détaille du regard ce qui lui semble être davantage un atelier qu’un salon .Pèle-mêle sur la longue table , bouquins , compas ,papiers règles plumes et crayons se côtoient . Prés de l’une des fenêtres trône un chevalet recouvert d’un morceau de drap qu’elle n’ose pas soulever . Une palette de peintre dont les couleurs ont séchées , des pinceaux gisent sur le sol prés d’un tabouret renversé .

 Un bouquet de violettes fanées entouré d’une collerette de papier dentelle , de longs gants de daim, une pochette de soirée d’un blanc jaunis sont posés sur le piano ouvert , ainsi qu’une partition chiffonnée que Sidoine défroisse elle y reconnaît les mesures de la Valse Triste de Sibèlius et se surprend à en fredonner l’air nostalgique ! La tapisserie des murs est salie, des taches plus claires témoignent de la place des tableaux disparus . Sidoine gravit l’escalier qui mène à l’étage , ce faisant elle dérange une souris aussi effrayée qu’elle qui s’enfuit à toutes pattes vers la sortie . Sur le palier il y a quatre portes , dont une est fermée. Les trois autres entr’ouvertes laissent apercevoir un coin de lit , un rideau , une chaise , rien d’original , ce sont des chambres ordinaires ! Sidoine commence à redescendre l’escalier quand elle se souvient de la quatrième porte fermée , se ravisant elle franchit les marches descendues et se précipite vers cette dernière ,hésite un peu puis appuie sur le loquet de porcelaine. Un flot de soleil l’éblouit une fraction de seconde . Les rideaux de mousseline blanche frissonnent dans l’air de la fenêtre grande ouverte .Un lit Récamier recouvert d’une jeté de lit bleu et blanc , une coiffeuse en bois de rose ,un tabouret enjuponné de même tissus , un guéridon de bois blond , tout indique qu’une femme peut être une jeune fille occupe cette chambre .

 Sidoine marche avec précaution sur le tapis bleu , se penche à la fenêtre , elle est émerveillée par le jardin qu’elle découvre . Toute la gamme des bleus accompagne les rosiers blanc , le seringa , un vrai tableau de peintre « tiens , il doit donner sur l’arrière de la maison , ce n’est pas celui que j’ai vu en arrivant » pense t-elle .Un parfum de marjolaine l’enveloppe soudain comme une écharpe , se retournant , elle capte l’envolée furtive d’une robe blanche dans la psychée.

à suivre si vous le souhaitez

(illustrations perso)

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2 juillet 2011

P'TIT Dej' ... Amoureux

Quel délice que ce petit dêjeuner amoureux,,,

ça sent bon le café juste "coulé" comme autrefois dans la cafetière de faïence  (posée dans un récipient d'eau chaude),

juste ce qu'il faut ,attention à l'eau juste frémissante que l'on verse presque goût à goûte

sur la fine mouture  que tu as moulu dans l'antique moulin à café...

 C'est vieux tou ça mais si bon..

.Essaies de "faire "ton prochain café du matin  comme ça...Un vrai délice

 Ah bien sûr il faut du temps ,pour cela te lever tôt !

Peut être qu'en lisant mon poème  le désir te viendre...

Allez bonne journée...

AH!...C'QU'ON EST BIEN....NOUS DEUX

Une fenêtre ouverte sur le jardin
Sur la nappe blanche
des pelures d'oranges
du beurre du pain
des confitures maison
Des fleurs qui se penchent....
L'odeur du café qui fume
celui du thé au jasmin
embaument la maison
Bols et tasses accroupis
sur la nappe blanche .
L'abeille bourdonne
prés du pot de miel.....
Une cloche sonne
Dans le bleu du ciel
Croque un grain de raisin...
Des pelures d'oranges
restent sur la nappe blanche
La porte qui s'ouvre
Laisse le fenêtre ouverte
Donnes moi la main...

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 signature_COEUR

29 juin 2011

Bonne Nuit..les Petits

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surreal

27 juin 2011

Un Chat pas comme les autres

C'est trois fois rien...une de mes fantaisie...

C'est un fantaisiste , un original,

 un artiste peu banal...

Faisant un somme dans la jardin

insensiblement il s'est "fondu" parmi les fleurs

allant jusqu'à s'en vètir sans façon !

Quelques traits de plume ,des découpages

voici  le "CHATFLEUR"

un sacré farceur...


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23 juin 2011

Esquisse Féminime

DENISE

..... a une passion pour les roses....

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Tous les jours de l’hiver , dans l’atelier de son père le cordonnier du quartier, Denise s’assieds sur le même chaise paillée prés du poêle où brûle le houille à l’odeur âcre .

Soigneusement elle déroule une serviette blanche sur sa jupe noire pour en sortir son ouvrage de tricot,tandis que Fifi son chat demi siamois demi chat de gouttière se pelotonne dans sa corbeille .

    9101037_portrait_de_beaut_femme_tricoter_avec_maquillage_professionnel_et_le_style_de_cheveux_isol_sur_fond_Laine rose , laine bleue ou blanche , vont sur les aiguilles nacrées…Point à l’endroit , point à l’envers…un jeté. Maille après maille le tricot mousseux blanc de neige , rose dragée, bleu de ciel , glisse sous ses doigts agiles .Dans le pâle rayon du soleil hivernal passant à travers les vitres de la fenêtre , Denise la tête penchée tricote une layette .Sa chevelure rousse nouée en un chignon lâche sur sa nuque l’auréole d’un timide frissonnement au gré du rayon solaire .

Du début de l’après midi , jusqu’au crépuscule à l’heure où les lampes s’allument , Denise , tricote avec dextérité !Auprès d’elle , sa mère cassée par le temps, ravaude les torchons de toile bis , les chaussettes du père , « retourne un col«  de chemise usé.

Seuls les petits coups secs du marteau du père sur les semelles des chaussures , les soupirs de la mère , le cliquettement des aiguilles de Denise , se mêlent….pas un mot , de temps en temps ils échangent un regard .

A l’heure de la soupe ,l’une range dé, aiguilles et coton dans la corbeille réservée à cet effet…l’autre pose le marteau , se lève du tabouret , déroule son dos douloureux tout en enlevant son tablier de cuir, pour aller se laver les mains.Denise plie avec soin son tricot dans la serviette blanche qui rejoint le sac de toile brodé à son « chiffre ».

    miche Elle met le couvert sur la nappe de toile cirée à petits carreaux rouge et blanc , la mère trempe la soupe dans la soupière de faïence fleurie .Fifi le chat ronronne en lapant du lait dans une soucoupe ….Le repas se termine sans qu’ils n’aient échangés dix paroles .Denise débarrasse la table , lave la toile cirée d’un coup de « lavette » l’essuie avec un torchon usagé , afin que le père puisse étaler le journal sur celle-ci pour la lecture des nouvelles qu’il commente à voix haute .Aucune des deux femmes ne répondent…elles écoutent ,les réflexions viendront demain , ou plus tard .Après avoir murmuré un « bonsoir » Denise regagne sa chambre pour la nuit!

 L’été , devant la boutique modeste de son père le cordonnier du quartier , Denise un châle de dentelle sur les épaules s’assied dans un fauteuil d’osier .Avec la même minutie elle étale sur sa jupe de coton fleuri la serviette blanche pour en sortir un autre ouvrage mousseux de laine fine ,rose dragée,bleu d’azur ou blanc de neige ! La danse des aiguilles nacrées ou glissent les mailles à l’endroit , à l’envers , un jeté ou deux ,reprends avec entrain et la même adresse de la tricoteuse .

Une cage bleue ou chante un couple de serins est accrochée aux volets vert. Fifi le chat au bout de sa laisse tente de batifoler après un moineau effronté venu le narguer, avant de « s’affaler » de tout son long sur le trottoir pour une sieste paresseuse prés de sa maîtresse .

jmk789De temps à autre , elle s’arrête de tricoter pour contempler son travail qu’elle tient devant elle , puis satisfaite continue l’ouvrage léger .Les rares passants admirent la délicatesse de celui ci, caressent du bout des doigts le vêtement si doux l’en félicitent , elle rosit de joie , sa voix tremble un peu quand elle les remercie tout en épongeant discrètement sa nuque  où perle un peu de transpiration de son mouchoir de baptiste parfumé à la violette   .

A l’heure où les oiseaux piaillent aux nids , Denise replie son ouvrage dans la serviette blanche puis range le tout dans le sac de toile brodée à son chiffre . Se levant elle passe un revers de main sur sa jupe où s’accrochent des « babluches » de laine , puis décroche la cage bleue ou les serins dorment , détache Fifi , rentre le fauteuil! Le repas terminé , elle regagne sa chambre haute sous les toits , aux fenêtres voilées de mousseline blanche où elle dort toute seule sous les courtines rose de son lit de jeune fille….

Ce n’est pas sa faute si jamais n’est revenu le fiancé qu’elle aimait…

La guerre lui a prit celui-ci il y a longtemps en 1914!

                                                                 Jeanne Chanteplume


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J'avais dix anx dans le verger de mes grands parents

 Denise et ses parents étaient nos voisins..

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