Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Au Soleil de ma Vie... Clair du Soir
Derniers commentaires
23 août 2009

L'Etranger..5

« Et s’il était là quand même…. on sait jamais » chuchote Méleine…

-« Qui sait…va donc savoir… y’a tant de chose qu’on ne sait pas et qui existent….ça me surprendrait pas… » répond Silvère !

Méleine sert le café , beurre le pain soigneusement ; Silvère tourne la petite cuillère dans le bol posé devant lui , en boit une gorgée pensif...

Ils se regardent tendrement , assis l’un en face de l’autre , Silvère pose une main sur celles de Méleine , ils ont l’air de deux toutereaux…

-« Je vais allé voir si quelqu’un l’a vu », dit Silvère .

-« Ah ! oui , et que diras tu ? tu te souviens comment il est ? »

-« Pour sûr que je sais comment il est….de taille moyenne , solide , brun aux yeux marron , recuit par le soleil…et son rire ah ! oui »

-« Mais non Silvère…il grand , blond avec des mèches presque blanches par le soleil , les yeux clairs ; tu as raison quand tu dis qu’il est bronzé pour ça , sûr il l’est , il est tanné comme les coureurs de chemins.

Moi c’est son sourire , tu as vu son sourire ? j’en ai jamais vu de pareil »….Eberlués ils prennent conscience qu’ils ne se souviennent pas ne voient pas Toussaint de la même façon… Mais au fait comment est il vraiment ? Qui a tort , qui a raison ? ils n’en savent…Rien !

Ils en sont là lorsque Nadal les rejoint tout excité :

-« Méméleine , Papidou cette nuit j’allais au « p’tit coin » et j’ai vu Toussaint…y partait sans faire de bruit et il était tout brillant de lumière et y’avait pas d’lampe allumée . J’l’ai appelé , il a pas répondu alors j’ai couru derrière lui pour le rattraper , je le touchais presque je l’appelait « Toussaint , Toussaint où tu vas ? reviens….»

Il a disparu j’sais pas où…j’suis allé dans le jardin , j’ai regardé partout même dans la rue…y avait personne…même pas de bruit de pas…mais du côté d’la mer y’avait une grande lumière que la nuit a avalée…comme ça « vlpp ». Alors j’suis allé vous voir , j’vous ai appelé mais qu’est ce que vous dormiez fort…en vous donnant la main !

J’ai retourné dans ma chambre , et …sur mon lit y’avait la Coquille de Toussaint , regardez comme elle belle , pas comme avant regardez , j’suis sûr c’est un cadeau ? C’est lui qui l’a faite comme ça » !

Dans la main de Nadal la Coquille brille  comme une opaline !

Dans le pays , ils ont entendu parler de ce Passant pour les uns , ce Pèlerin pour les autres…ce Vagabond pour certains , que personne ne décrit de la même façon , il y en a qui ne l’ont pas Vu du tout….

Mais tous ceux qui ne dormait pas cette nuit là , tous sans exception ont Vus la grande lumière avalée par la nuit !« Ce sont des histoires…. Ça s’peut pas…Bah !y’en a qui boivent trop » disent les mêmes quand ils rencontrent les autres qui tiennent les mêmes propos à certains qui n’y comprennent rien….

Méleine Silvère et Nadal leur petit fils savent ce qu’ils savent mais n’en soufflent mots à personne et gardent

Le Secret du Passant….Le Pèlerin de Saint-Jacques !

…. De temps en temps la mélopée de Toussaint

Frissonne autour et dans la maison  !

… « Souviens toi , la rue était déserte…

Pourtant il était là subitement… »

************

t-

L'étranger
E. Calabria - B. Massey / E. Calabria - B. Massey - E. Marnay
 

Il est arrivé à l'heure où le soleil rougit les blés
Marchant derrière un mur d'alouettes éparpillées
Portant sa veste au bras, le front ruisselant d'été
Soulevant la poussière d'un chemin brûlé
Moi, Dieu me pardonne, je n'ai vu que lui
Et je lui ai donner à boire l'eau du puit

Il a goûté l'eau tiède, son visage tout près du mien
J'ai voulu dire, quel est ton nom l'étranger
Je l'ai vu rire, puis il m'a embrassée
Le ciel s'est ouvert comme une fleur
Le vent s'est levé dedans mon cœur
Et le jour lui-même a changé de couleur
J'ai confondu le jour avec la nuit
Je me suis endormie auprès de lui
De lui...

Où peut-t-il être en ce moment
Aux creux d'un lit de blés, j'étais seule en m'éveillant
Je sais qu'après avoir changé cent fois d'horizon
Il reprendra le chemin de ma maison
Un beau jour à l'heure où le soleil rougit
Il viendra boire l'eau du puit

Au plaisir de nous retrouver pour de nouveaux textes coulant de la même source

Jeanne la Chanteplume

LE CASTEL d'AZALIE

 

Publicité
22 août 2009

L'Etranger...4

-« J'ai mis des serviettes et des gants dans la salle d'eau » l'informe celle-ci ; ils s'attardent encore un peu dans la nuit tiède , puis se séparent après un /« Bonne nuit dormez bien » -«Vous aussi , merci » ! Méleine et Silvère sont émerveillés par les voyages de leur invité , eux qui ne sont jamais allés si loin...Ils s'endorment en se donnant la main un sourire aux coins des lèvres !

La nuit tisse ses fils de soie , les grillons chantent ,les lucioles et les vers luisant allument leurs lanternes dans les arbres prés des nids , dans les parterres fleuris où les Belles de Nuit ouvrent leurs corolles....

Il fera beau demain.....la maison et ses habitants dorment !

Au chant du coq Silvère et Méleine se lèvent , ils se promettent l'un et l'autre de dorloter Toussaint ce grand gars au regard tendre . Le parfum du café , celui du pain grillé se répandent dans la maison ouverte sur la glycine ; les raies du soleil dansent sur le carrelage ; ils ne font pas de bruit pour ne pas réveiller Nadal et Toussaint . Après un long moment , Méleine frappe doucement à la porte de la chambre de celui-ci...une fois...deux fois , puis à la troisième se hasarde à entrer....elle appelle d'une voix chavirée :

-« Silvère viens , viens vite », il se précipite , la rejoint....

La chambre est vide...le lit n'est pas défait mais garde l'empreinte du corps de celui qui s'y est allongé . Le « sac-barda », la guitare ne sont plus là , la fenêtre est ouverte... les rideaux frémissent dans l'air frais du matin . Dans la salle d'eau les serviettes et les gants attendent toujours d'être utilisés soigneusement posés là où Méleine les a mis la veille !

...Ils ne sont pas surpris , c'est comme s'ils l'avaient su dés l'instant qu'il eu franchi le seuil de la maison ; il est parti de la même façon qu'il est arrivé...sans bruit ! Dans la chambre flotte une odeur de vent et de soleil , le chant ténu ,  imperceptible d'une flûte leur parvient par bribes ...

http://i81.servimg.com/u/f81/13/11/42/01/th/babies10.gif

à suivre....

18 août 2009

L'Etranger..3

GUITARE avec Joanna Kozielska

Elle s’active à faire le repas du soir , alors que Silvère  fait faire le tour du propriétaire à Toussaint , passant du jardin au verger où Nadal joue au ballon  , le jeune homme se joint à lui et s’ensuit une folle partie dont Silvère est l’arbitre .
Essoufflés , rieurs ils répondent à Méleine qui les appelle pour le dîner .
Le repas se déroule dans une complicité chaleureuse faite de jeux de mots , des histoires retraçant les voyages de Toussaint , ses rencontres , les nuits passées à la belle étoile , dans les monastères ou chez l’habitant comme ce soir ; pour finir le jeune homme prend sa guitare et continue la comptine « Y’a une pie » que le petit reprend avec entrain .
 Puis à mi voix Toussaint chante une étrange mélopée soutenue en sourdine par la guitare...

Alors toute la douceur du monde vient s'asseoir à la même table qu'eux ! La voix du jeune homme se fait murmure dominée par les notes cristallines de l'instrument pour à nouveau s'élever et s'envoler....Ainsi ils voyagent sur les arpèges....Nadal s'est endormi , avec des gestes doux...des gestes de père , Toussaint l'emporte dans ses bras pour le coucher .

Dans la chambre visitée par un rayon de lune , il caresse les cheveux couleur de mûre de l'enfant , du bout des doigts effleure les tempes fragiles où le sang palpite , l'embrasse légèrement sur le front , remonte les couvertures , s'attarde à le contempler , et sur la pointe des pieds gagne la porte qu'il referme après un dernier regard sur Nadal endormi. Ses yeux brillent de larmes retenues . Rien ne se voit de son émotion quand il rejoint Méleine et Silvère au jardin !

17 août 2009

L'Etranger..2

On entend dehors une voix enfantine qui chante : « Y a une pie dans l’poirier… » Toussaint à mi voix chante aussi ; venant du jardin le chanteur en herbe fait irruption... « Dis Mamileine  tu veux bien me donner une tartine de… » il s’interrompt en voyant le jeune homme , rougit un peu : - « B’jour m’sieur » ,
-« C’est Nadal notre petit fils » disent ensemble Méleine et Silvère .
-« Bonjour Nadal , appelle moi Toussaint , c’est toi qui chantait ?
« -Oui , mais j’ai oublié les paroles
« -Je te les apprendrais » dit ce dernier !
« - Super !  oh oui Toussaint ! »
Le contact s’établit entre Toussaint et l’enfant . Celui-ci sa tartine de confiture dans une main s’envole au dehors en criant :


-« J’suis content qu’t’es là  Toussaint à tout à l’heure » , et reprend sa chanson  à tue tête:   « Y a une pie dans l’poirier
J’entends la pie qui chante
L’ reste j’ai oublié …
Toussaint mon copain
M’ a dit qu’il chante
Et qui m’apprendrait…. »
Les paroles fantaisistes les font sourirent ; Silvère reprend la conversation interrompue par l’arrivée deNadal :-

« Si ça te chante tu peux rester quelques jours avec nous ça te reposera » ,

-« Oui , oui c’est de bon cœur , je vais préparer le lit » conclut elle  »! 

-«  C’est pas de refus merci » ; l’invite chaleureuse le touche profondément ; ce n’est pas souvent qu’il en bénéficie  tout au long de son périple .
Silvère continue sur sa lancée :
-« Alors comme ça t’es Pèlerin ? Tu viens de Saint-Jacques ? » demande t’il en désignant la Coquille accrochée au grand chapeau que le jeune homme a posé sur le bahut bien ciré .

-«  Oui , j’en viens ; à présent je vais à Assise en faisant un détour par Les Saintes , après je verrais . »
-« Mais Toussaint tu vas rentrer chez toi un jour ? t’en as des kilomètres dans les jambes ! »
-« Pour cela faut il avoir un chez soi pour y revenir. »
-« Ah ! zut excuses moi…t’en as pas ?
-« Non plus maintenant , personne ne m’attend. » sa voix tremble….
Le regard de Méleine s’attarde avec compassion sur leur invité en pensant
-« Pauvre petit qu’est ce qui t’es arrivé… » mais ne pose aucune question

16 août 2009

L'Etranger ..1

Cette Nouvelle "m'est venue" suite à une rencontre imprévue dans une rue ....

VOYAGEUR avec Nana Mouskouri

La Rue est déserte….et pourtant…

      Alors qu’ils sortent de chez eux pour faire leur petit tour habituel il est là subitement , ils ne l’ont ni vu ni entendu venir… chaussé de baskets défraîchies un « jean » rapiécé sur les fesses , les manches de sa chemise à carreaux retroussées découvrent ses avant bras musclés. ; il a posé prés de lui son « barda » et sa guitare.

D’où vient il ? quel vent l’a poussé jusqu’ici ? jamais personne ne passe par ce quartier éloigné de tout . Il rit de leur surprise , ses yeux pétillent  , il s’approche , se présente  en enlevant le chapeau qui le coiffe d’une façon originale :
-« C’est un honneur de vous rencontrer madame , monsieur , je me disais…où sont passés les habitants , tout le monde est parti ?
Permettez que je me présente , on m’appelle Toussaint et je viens de là bas dit il en un geste large ouvrant l’horizon !

-« Entrez donc » dit Méleine en ouvrant la porte tout en grand.
-« Oui , oui entre sans façon , tu prendras bien un verre par » ce chaud temps » continue Silvère Pardoux son homme !
L’une devançant l’autre ils précèdent leur invité imprévu qui les suit sans façon comme ils le lui demandent !
-« Pose ton « barda » mon gars , mets toi à ton aise , fais comme chez toi ; tu viens d’loin sans doute et t’en as plein les pattes » dit Silvère en lui avançant une chaise paillée , tandis que Méleine s’empresse à remplir de cidre doux les verres dépareillés qu’elle vient de sortir du bahut lustré par les ans , par ses soins  et ceux de celles d’avant .
Tous les trois sont assis à la table recouverte d’une toile cirée à petits carreaux rouge et blanc , sur laquelle un bouquet de rose trempe ses tiges dans un pot de confiture vidé de son contenu , évidemment ; les volets de bois où un cœur est découpé  sont tirés sur la chaleur de l’été  qui ronronne au creux des vergers .

FRÔLEMENTS D'AILES

à suivre

Publicité
15 août 2009

En glanant des Chansons

En glanant des Chansons

Sur mon chemin j’ai rencontré

Trois jeunes Tambours

Compagnons de la Marjolaine

Qui passaient sans me voir !

Aux marches du palais

Y’a une tant belle fille

C’est  Madeleine

Qui file la laine .

Ne pleure pas Jeannette

Si tu veux faire mon bonheur

Danse avec moi

La capucine

Dans le jardin d’mon père

Avec le Gentil Coquelicot

La p’tite Hirondelle

A la Volette !

Tandis que

Nous n’irons plus au bois

Sous le Pont d’Avignon

Les filles du bord de mer

Font dodo avec

Frère Jacques…..

Puis le jour se lève….

….Un deux , trois soleil

En avant Fanfan la Tulipe !

                                    Jeanne  Chanteplume

4385hzgknagesi

13 août 2009

Ce qui est Important

float29

« Je me sens triste ! » dit une vague de l'océan en constatant que les autres vagues étaient plus grandes qu'elle. « Les vagues sont si grandes, si vigoureuses, et moi je suis si petite, si chétive. »
Une autre vague lui répondit : « Ne sois pas triste. Ton chagrin n'existe que parce que tu t'attaches à l'apparent, tu ne conçois pas ta véritable nature. »
« Ne suis-je donc pas une vague ? »
« La vague n'est qu'une manifestation transitoire de ta nature. En vérité tu es l'eau. »
« L'eau ? »
« Oui. Si tu comprends clairement que ta nature est l'eau, tu n'accorderas plus d'importance à ta forme de vague et ton chagrin disparaîtra. »
Avoir à l'esprit que l'humanité fait partie d'un ensemble est important. Car l'être humain se considère souvent comme le centre des choses en s'arrogeant des droits particuliers qui n'ont pas de raison d'être. Ainsi il ne voit que chez son prochain ce qu'il n'a pas, sans voir ce qu'il a déjà, et se cause les plus inutiles soucis.
Conte Zen

momo109

10 juillet 2009

Farandole sans Histoire un de mes poèmes



Des mots sans histoires

Des histoires de mots

Qui font des histoires .

Des histoires comme il faut !

Nous avons tous une histoire

Plus où moins comme il faut !

Un beau jour à la foire

Une plume à son chapeau

Une fleur à la boutonnière

Une plume pour écrire des mots

D'aujourd'hui et d'hier

Il fait des bouquets de mots

Dont Jane effeuille les pétales

Sur la table du banquet

Où en nappe ils s'étalent !

Ou

Couchés sur les pages d'un cahier

En Poèmes et Chansons

Ces bouquets de mots

Sur les notes du ménétrier

Dansent sans façon

Une joyeuse farandole

Chantée par Ninon et Margot

Dont les mots s'envolent

Au temps des cerises

Du beau printemps

Poussés par la brise

Ou le vent frivolant qui va chantant!


21 juin 2009

Fête des Pères...la Saint Jean...

Mon Dieu que de souvenirs...

Les Jean sont à l'honneur chez nous et ce depuis si longtemps que j'en perd l'origine...sans doute lorsqu'un des premiers bébés garçon de ma famille paternelle reçu ce prénom..et "mon Absent "le porte" fort bien !

Les filles  reçoivent son féminin :

Jeanne

il est même devenu "héritage" ...

Fête des Pères en plus...j'ai écrit ceci il ya "belle lurette

" un clin d'oeil pour le mien de père..

BONNE FÊTE PAPA

' C'est tous les jours ma fête'

Disais tu dans un rire

Lorsque pour la première fois

Je t'ai dit pour cette occasion

'Bonne fête papa '!

'Mais c'est tous les jours ma fête

Puisque tu es là mon trésor'!

M'as tu répondu en riant

Et me prenant dans tes bras.

Tu riais souvent

Tu chantais tout l'temps

La vie pour toi était une Fête !

Dieu merci... comme toi

Je ris souvent

Et je chante 'tout l'temps'

Ces chansons d'autrefois

Que nous chantions ensemble

A pleine voix

Au grand dan de maman

Qui rouspétait pour la forme

Aprés son homme et cette enfant

Qui en était la copie conforme..

Nous faisions tant de choses...ensemble !

Aujourd'hui

Je ne suis plus une enfant....

Mais....je suis toujours  ton trésor

Au delà du temps

Et cela pour longtemps encore!

Un jour tu as largué les voiles...

Tu as eu le temps de me dire

'La vie est une Fête,souviens t'en

Même dans les pires moments...

Tu remonteras la pente

Et regarderas les étoiles

Il y a toujours des matins qui chantent !'

Quand j'ai 'le blues' de temps en temps

Sur mon épaule je sens ta main

Je t'entends me dire

' T 'en fais pas...Il fera beau demain'!

Gardes le sourire !'

Je suis pour  toujours ton enfant

Tu es mon Papa!

      Ta fille qui t'aime

Jeanne

Oups et on chantait..

http://www.blanche-net.eu/CD-mp3/CD-1939/CD-1939-07.mp3

http://www.blanche-net.eu/CD-mp3/CD-1941/CD-1941-09.mp3   

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6
Au Soleil de ma Vie... Clair du Soir
Publicité
Au Soleil de ma Vie... Clair du Soir
  • L'ESPERANCE est au rendez-vous dans les Pages du SOLEIL DE MA VIE ..Souvenirs d'enfance , Pages de ma vie ... les jours heureux ,la part du bonheur , l'Absence de l'Aimé ,des hauts et des bas , ,des Nouvelles,les Chansons , Musiques,Videos perso
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Anne Vanderlove
Fred Pellerin l'Enchanteu Québecquois
Newsletter
3 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 58 987
Archives
Publicité