Les Rainettes de la Levée Blanche
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Danse Papillon
Qui sait...
Qui sait
Peut être , qu’un beau matin , tu te lèveras
sans te préoccuper de l’heure ,
tu seras attentive au temps qu’il fait ,
tu te mettras à son écoute à celles des Chats ,
de la Maison , du Ciel et du Jardin
Mais ça tu le fais déjà!
Puis un autre jour ,tu délaisseras le lave linge simplement
pour le plaisir de laver à la main un peu de linge
comme autrefois en faisant mousser le savon dans l’eau
tu te sentiras bien !
Puis un autre tu feras le ménage juste celui
qu’il te soit possible de faire
pour l’odeur de la cire ,
des meubles qui brillent dans un rayon de lumière !
Peu à peu tu poseras plumes et crayons ,
et selon ta fantaisie peut être rangeras tu
peintures et pastels le « Des-ordre »
des feuilles volantes ,
des cahiers et albums de papiers
dessin blanc et couleurs !
Ensuite un autre jour ou une autre semaine
fermeras tu le téléviseur , l’ordinateur
peut être même les débrancheras tu ?
Seuls , les Livres trouverons grâce
devant ce remue ménage !
Tes Contes , tes Histoires , tes Poésies
et « tutti quanti »tu les conteras aux Chats ,
au Jardin , aux Arbres , aux Fleurs ,
au Ciel et aux Nuages ,
à la Terre , aux Oiseaux , aux Papillons.
Même si ça se trouve télépathiquement
sans parler mais peut être
en chantant ,puisque ces Compagnons là
ne lisent pas sauf dans les coeurs !
Pour t’abreuver de la beauté qui t’entoure
tu ouvriras ton regard tout grand
en disant tout bas « que c’est beau » !
afin ne pas déranger la Brise légère ,
effeuiller les Roses , les Balsamine et la Marjolaine
ou effrayer les Coccinelles et les Libellules !
Faire et refaire les gestes tant de fois répétés
avec toutefois davantage de soin et d’attention
comme on fait une Prière ,
heureuse de pouvoir les faire
encore tout simplement !
Tu offriras ton visage à la Pluie froufroutante
et tes cheveux au Vent chahuteur ,
à la caresse du zéphir du soir
et des matins chantants !
Au Jardin tu t’assièras sur le banc
pour écouter la chanson du Temps ,
puis à l’Automne venu ,
tu rallumeras le Feu dans la cheminée
pour rêver devant les flammes dansantes
et dans sa chaleur bienfaisante !
Rester sans rien faire !
Etre simplement et qui sait
.Peut être qu’un jour , un soir ,
une nuit comme les autres t’endormiras tu
pour t’éveiller de l’Autre Côté du Soleil
où babillent les Anges et les Abeilles ?
Mais pas tout de suite,
TU as le Temps !
Chanteplume
Extrait "Des Mots sans Histoires"
Jeanne Chanteplume(1990)
Le Perchoir des Fées
LE PERCHOIR DES FEES
Est un vieux sapin de mon jardin.. , Pourquoi ce nom me direz vous ? c'est bien simple.L l'idée m'en est venue en voyant une Pie s'y percher régulièrement tout en haut de la cime de celui ci.....Savez vous que chez moi on donne le joli nom de MARGOT à cet oiseau élégant et moqueur ?
Sans doute en souvenir des MARGOTS la FEE cousines des Fées marraines et autres Fileuses ,danseuses , bavardes et rieuses ,coquines délurées et puissantes...La Pie puisque Pie il y a est une magicienne...Il m'est souvenance de l'une d'elle que mon père un soir de brumes de Novembre avait rapporté à la maison , blessée nous l'avons soignée...Bien sûr mon père lui l'a nommée Margot.Elle l'appelait par son nom:Jean , il était son préféré et lui tenait de longs discours en se perchant sur son épaule...
Je garde un beau souvenir de cet ' Oiseaufée'La Margot de mon jardin a une habitude....elle adore se poser dans las branches basses du sapin , juste à l'endroit où celles ci font un encorbellement , je l'y est surprise sans qu'elle ne s'en effarouche et depuis nous avons pris l'habitude de nous y rencontrer ...elle perchée paresseusement et moi assise sur une pierre moussue tout prés de son perchoir !
Parfois Margot la Pie me laisse la voir sous l' apparence de cet Elfe musicien que j'ai saisit au vol..c'est le cas de le dire !
C'est ainsi que le vieux sapin est devenu 'Le Perchoir des Fées '
'MARGOT la Fée sur un abre perchée m'a contée des Histoires...'
Que je vous conterais à mon tour....bientôt...
l'illustration est une de mes création
Extrait de "La Régalade"
Liza est l'héroîne de la Nouvelle "LA REGALADE" que j'ai écrite il: y a....
Elle a dix ans et "s'entretient" avec elle même de la grave question du Temps devant le mutisme des grandes personnes..enfin celles qui se disent telles...
VARIATIONS SUR LE TEMPS
" Au fait comment on l' prends le Temps !
En lui faisant des bisous , des promesses?
Tu le sais toi comment on fait?
Il court toujours paraît il !
On l'attrape peut être avec un filet à papillons ?
Ou on l'attend tranquillement
sans en avoir l'air
Pour lui donner le Temps
D'arriver en temps utile
En dansant le Cotillon
Avec savoir faire
Le sais tu seulement?
Quand y s'ra là , je le prendrais par la main
Et on ira où on voudra ,
Comme on voudra
Sans attendre a demain !
Mais j'aurais pas à l'prendre
Puisqu'il s'ra toujours là le Temps !
Si t'expliques ça aux grandes personnes
Pensant qu"elles vont te comprendre
Elles rigolent ,toi t'es une p'tite personne
Et tu peux pas comprendre !
Alors, moi j'lui "cause" au Temps
au beau Temps , de temps à autre
Au Temps d'avant,qu'c'était l'Bon Temps
Sans m'occuper des autres!
En c'temps là , on avait l'Temps
de vivre les uns avec les autres
C'était le joli Temps!
Pas comme maintenant
A demi-temps , à Temps partiel
Y temporisent
le temps d'un repose Temps
C 'est pas des bêtises
J 't'assure c'est ça maintenant !
C'est marrant c'qu'on peut faire
Avec le Temps ,
quand on prend l'Temps.
Y disent la belle affaire !
Ce Temps de rien , de rire
Ou de pleurer , moi c'temps là
J 'l'aime pas, j'aime leTemps sourire !
Le Temps va à son pas
Là d'ssus y 'a rien à dire
Qu'on soit sûr ou pas
Le Temps est toujours là!
"Nous on passe ,lui y r'vient"
dit la voisine
J 'comprends pas bien
demande qu'on m'explique
"T'as l'temps" qu'on m'réplique
"Et j'ai pas l'TEMPS"!
Alors je reste à rêver
Au Temps d'Avant
Celui d'aprés y s'ra comment?
" Vis celui du Présent"
te réponds quelqu'un
Qui en a prit
LE TEMPS!
Jeanne Chanteplume
QUAND UNE PRINCESSE de CHINE...2
Aussi surprise que charmée Ting Nua pose le bout de ses doigts fuselés dans la main de ce galant imprévu…Rien ne la surprend dans cet état étrange .
Ainsi ils vont par les Chemins et les Sentiers , des Plaines , aux Bocages , sans oublier le Marais visiter ce Pays enlacé par les deux Sêvres : la Niortaise et la Nantaise .
Remontant le fil du Temps ils découvrent des émergences Celtiques qui font place à une citée Romaine nommée « Niottum »autrement dite « riche en vin » peut être y cultivait on la vigne ? Mais les Invasions Barbares menaçant , les premières fortifications sortaient de terre au pied de la Colline Notre Dame ,tandis que des groupes de pêcheurs s’installaient sur la butte en face de cette dernière pour se défendre ; ils préféraient cela au lieu de fuir ces barbares .
« Dans l’avenir s’y élèvera l’église Saint André patron de Niort paraît il.» commente le jeune homme avec un clin d’œil à sa compagne.
Puis la paix revenue André et Ting Nua voient Ceux de la butte et de la colline réunirent leur communautés respectives en un bourg qui prend le nom de Niordum d’où vient…Niort ! On y tissait la laine et y tannait le cuir .
Par le mariage de la belle Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt futur Roi d’Angleterre….. Niort devenait Anglaise tout comme le Poitou .
Les habitants y trouvaient bien des avantages . En1152 Aliénor accordait une chartre à ses sujets de Niort. Son Royal et volage époux en fortifiait la Citadelle ( dont il reste le Donjon). Puis vient le temps où Niort revenait à ses premières Amours : la Couronne de France ! A nouveau Anglaise par le Traité de Brétigny… Dugesclin (l’Amour de Tiphaine Raguenel) la reprenait. A la Traguerie le Dauphin futur Louis XI fait de Niort son quartier général accordant de nombreux avantages aux Niortais . « Ouf !On va peut être souffler un peu » se dit Ting Nua » .
André et Ting Nua traversent le Temps sur l’aile du vent pour se poser au pied de Notre Dame parmi les fleurs d’Angélique qui sentent si bon ! Dans les chemins creux ils rencontrent Dumouriez et ses Volontaires . Puis André l’entraîne par les rues jusqu’en « Paradis » ! Au Moulin du Roc en bord de Sèvre(devenu la plus ancienne Bibliothèque de Fance) ils y voient entrer Ernest Pérochon Prix Goncourt 1920 .
Place de la Brêche Victor Lageau l’aventurier du Sahara et du Congo se balade le nez au vent . Fatigués par leur course à travers le temps , André et Ting Nua s’asseyent au bord de la Sèvre dans la Coulée Verte….Il lui raconte Gargantua , la légende du Soldat et du Dragon de Niort .Cela la fait rire il y a donc des dragons ailleurs qu’en Chine ? « Racontez encore André » dit elle de sa voix chantante .« Salut , je m’appelle André je suis de Niort, je vous invite à visiter le Musée d’Agesci et si vous le voulez bien Niort la ville de la belle Aliènor et son si beau Pays Niortais…. si vous restez quelques jours…c’est chez moi et j’en suis fier ! Donnez moi la main Demoiselle si cela vous chante…. »
Alors il l’emmène par le Chemin Millénaire jusqu’à la Chapelle Sainte Macrine la Sainte du Marais ; lui parle de Colombe et de Pézenne les compagnes de cette dernière.
Ils y contemplent les vitraux et le tableau peint par Pauline de Cugnac Demoiselle du Château d’Epannes !
Revenant de leur balade ils s’arrêtent à l’église Saint André pour y écouter le chant de l’orgue . Par curiosité ils feuillètent un vieux Registre où ils lisent l’acte de baptême de : « Catherine Fièbvre deuxième enfant de Fiacre Fièbvre et de Jacquette DuSoll 19 Novembre 1646 où ses parents s’étaient mariés le 30 Novembre 1644. ! »
« Que de surprises , de beautés , d’évènements dans votre Pays Niortais ! Tout comme dans mon Pays Chinois » commente Ting Nua.Il y a tant à découvrir…au XVIII siècle grâce aux relations nouvelles avec la Canada on importe des peaux pour confectionner des vêtements pour l’armée sous Napoléon , d’où la ganterie…etc…etc…Ouf !.
……..« Mademoiselle , mademoiselle…. » Qui m’appelle se demande t’elle ?
Effarée Ting Nua s’éveille dans le Jardin Chinois ….
Elle rosit d’émoi en voyant devant elle un jeune homme d’aujourd’hui qui la salue tout en lui offrant un brin d’Angélique odorant…. En toute confiance elle pose le bout de ses doigts fuselés dans la main un peu rude du beau gars qui lui rappelle bizarrement un autre André son galant imprévu….Ils flânent dans le Musée d’Agesci , séduit par la Beauté , l’Art , le Savoir Faire de tous ceux qui partagent leurs Trésors ! Que ce soit les Bijoux , la Joaillerie des Créations Venturini…l’Art des Vitraux Anciens de l’Atelier du Verrier d’Art Gerbi…les Natures Mortes de l’Artiste Peintre Richard Gautier…Il y en a tant et tant qu’ils ne savent où donner de la tête. André et Ting Nua se séparent à regret le soir venu mais….
Demain ils se reverront pour manger la Galette Niortaise , croquer l’Angélique confite et boire du cidre doux en bordure de la Sèvre qui se fera complice de délicieux rendez vous sous le ciel pommelé du si beau Pays Niortais….Et…..Qui sait plus tard en vous baladant dans les vieilles rues enchanteresses de Niort vous rencontrerez peut être un couple enlacé…. tout comme les Deux Sèvres enlacent ce dit Pays…. Ne soyez pas surpris ,de voir courir à leur côté un bambin doré comme le soleil aux yeux de jais sous des cheveux couleur de paille mûre ….
L’Amour est Roi Quand Il réunit
Un André de Niort et une Graçieuse Fleur….
De Chine !est un prénom bien de chez nous !
André
En Chine si je me souviens bien
Ting Nua Signifie Gracieuse Fleur !
On pourrait faire une chanson….
« Ils se sont rencontrés….
Par sa courtoisie Il l'a charmé
Par sa grâce Elle l’a séduit
Où ça ? Ben à Niort évidemment
Au Musée d’Agesci….
Ce ne pouvait pas être autrement
Je vous l’accorde c’est un peu tiré par les cheveux…
Mais Ils me plaisent bien ces….deux là !
Et je me suis bien « baladée » en leur compagnie….Et....vous ?
QUAND une PRINCESSE ...1
(écrit en 2004 pour la réouverture de ce Musée..).
Quand une Princesse de Chine rencontre un Gars du Pays Niortais...
Un p'tit peu d'Histoire au temps d'Aliénor d'Aquitaine dans les Deux Sêvres
ANDRE et TING NUA
« Le Musée d’Agesci » s’apprêtait à ouvrir ses portes , une délégation Chinoise allait participer à l’Inauguration.
Parmi les costumes trois pièces des messieurs et les tailleurs classiques des dames , on remarquait l’élégance de Ting Nua….
Elle avait revêtue la longue robe de soie fluide à taille haute de la Dynastie Tang pour faire honneur à la Délégation dont elle était un des membres ainsi qu’à la ville de Niort qui accueillait celle-ci
Une fois les cérémonies d’usage terminées , la Délégation s’installait présentant les Œuvres , les Poèmes , les Calligraphies , les Soieries arachnéennes brodées avec art les délicates Porcelaines peintes à la main , les Jades…Tout l’Art de la Chine Ancienne et Moderne , sans oublier les Portraits et les Paysages incrustés de nacre dus au Savoir faire et à l’inspiration de Ting Nua artiste s’il en fut !
Celle-ci , souriante , attentive à chaque visiteurs charmés par sa beauté discrète n’avait pas les yeux assez grands pour admirer , apprécier les Œuvres offertes à son regard ébloui par le « Musée d’Agesci »!
….La journée s’étirait . Le bruit , l’agitation , le va et vient de la foule étourdissaient la jeune femme .
à suivre...
C’est avec délice qu’elle se réfugie dans le Jardin Chinois construit par un ami de la Délégation . Là , à l’abri des regards Ting Nua s’assied sur un banc de bois au pied d’un pin contre le tronc duquel elle appuie sa tête …Le brouhaha s’éloigne , se fait plus ténu dans la brume de sommeil qui la surprend…..
Alors , venu elle ne sait d’où , un jeune homme vêtu à la mode ancienne se tient devant elle . Courtoisement il s’incline , se présente :
-« Je suis André pour vous servir , s’il vous sied donnez moi la main gente Demoiselle pour aller à la rencontre de mon si beau Pays Niortais dont Niort est le fleuron . » dit il en lui offrant un brin d’Angélique au parfum suaveUne Tourterelle peu ordinaire
La TOURTERELLE ,L’ORCHIDEE
LE LYS et LA NEIGE….
Sait elle
Zui-Zui la Tourterelle
Que chez les Indiens de la Prairie
Elle est la Messagère
Des Cycles du Renouveau ?
C’est Elle
La Tourterelle
Qui dans son bec apporte
Du Saule Sacré le Rameau
Gage de l’Immortalité
Chez les Indiens de la Prairie
Et ouvre ainsi bien des Portes !
C’est elle
La Tourterelle
Qui danse légère
Gracieuse et aérienne
Aux sons de la flûte .
Sur les rives du Nil
De l’Egypte ancienne
C’est Elle
La Tourterelle
Qui sans marivaudage
Tisse fil à fil
De la Fidélité La trame
Dans le mariage…
C’est très facile
Avec un peu de charme !
LE LYS…
Le Lys dont la blancheur
Chez Marie
N’égale que la pureté
S’abandonne avec innocence
A la candeur
De la Providence !
Ailleurs
En toute ingénuité
Il mène Perséphone
Au Royaume d’Hadès
Qui l’attend en personne
Sans qu’il n’est de cesse
Que par son Pistil vigoureux
De Vénus il est le favori
Aux jeux amoureux
De cette amante chérie…
Et aussi que….
Grâce à ce « membre » fécond
Symbole de prospérité
Il fut choisi dit on
Par les Rois de France
Dont il est l’emblème
En toute Souveraineté !
Son parfum capiteux
Mélange de poivre et de miel
Envahit les églises…
Pour ceux qui s’aime
Il Réveille les ardeurs
Notamment
Des amants des belles Insoumises !
Mais
Héraldique…. à Six pétales
Il s’identifie aux rayons du Soleil…
Dans la lumière pâle
Du matin triomphant
Il est mieux vêtu
Que Salomon
Dans toute sa Gloire !
Dans la nuit la Neige
De son blanc manteau a recouvert le Jardin ..
L’étendue immaculée
Le transforme en Jardin de Fées .
Devant le regard étonné
de Zui-Zui la Touterelle !
Aussi elle se réfugie prés
L ’Orchidée qui la protège
Des influences pernicieuses !
Tout prés de celle ci Douce Tourterelle
Rêve de nid , d’œufs et de couvées
C’est tout naturel … de vouloir être Aimée…
Elle attend son Tourtereaux…..
En attendant son grand Amour
Zui-Zui la Tourterelle
Coulent des heureux jours
Entre ses Amis
Nicole et Guy !
Ainsi se termine les Aventures
De la jolie Tourterlle amoureuse
Du Lys Amant de la Beauté
De l’Orchidée Précieuse
et de
La Neige Immaculée……
Jeanne
Les Danseurs de l'Aube...2
D’approches en approches ,
de fuites en fuites Ils s’enlacent
s’éloignent frôlant le sol de leurs pieds nus
et du bout les doigts touchent les étoiles
,puis soudain s’arrêtent dans un geste suspendu .
Le vent se lève à l’impromptu
souffle des tourbillons de sable blanc argenté
sur le sol de porphyre rouge !
A peine entrevu il s’éloigne , tout s’apaise .
A nouveau Ils sont face à face ,
par jeu se détournent se poursuivent
dans une danse légère traçant dans
le sable de multiples arabesques
qui s’envole en frimas de neige
à chacun de leurs pas.
Ils dansent , dansent à perdre haleine
sans bruit, leurs corps à peine frôlés s’unissent ,
tourbillonnent avec une grâce infinie.
Quand telle une fleur de chair Zélia
s’affaisse dans un froissement d’eau .allongée ,
elle semble dormir dans la moire liquide !
Alors , troublé , ému Il se penche vers Elle ,
s’assied sur le sable et prends le corps léger contre lui ;
enfouissant son visage contre le cou fragile
.Il pleure , la berce , se glisse
contre elle pour se lover
dans le nid d’amour du ventre féminin
en une étreinte chaste et sensuelle à la fois
dans un embrassement tel
qu’Ils ne font plus qu’Un !
à suivre