18 septembre 2014
V'nez donc "chez moué"...
Les célébrités jarnaises
Jean Guiton (1585 – 1654)
Contrairement à ce qu’affirment certains biographes, l’héroïque défenseur de La Rochelle contre les armées royales n’est pas mort dans cette ville, mais à La Jarne.
Il exerça la profession d’armateur, puis devint maire de La Rochelle. Lors du siège de cette ville, il oppose une résistance énergique sinon héroïque aux troupes de Louis XIII jusqu’à la capitulation de la ville en 1628, après laquelle il dut s’exiler.
Par la suite, Richelieu lui donna un commandement dans la flotte royale et il combattit les Espagnols. Une de ses filles épousa un des fils du célèbre Abraham Duquesne.
Après une existence tourmentée, Guiton s'éteint dans son domaine de Repose Pucelle (actuelle commune de La Jarne) et le registre des décès des protestants porte cette simple mention: « 15 mars 1654. Jehan Guiton escuyer, sieur de Repose-Pucelle, âge de 69 ans ou environ, a été enterré ». Son inhumation eut lieu dans un petit cimetière situé près du rempart du front ouest de la ville de La Rochelle, à côté de l’endroit où fut ouverte, au XIXe siècle, la large voie qui mène au port de la Pallice.
Par une heureuse coïncidence, et sans qu'on l’eût cherché, c’est presque sur le lieu même de sa sépulture que passe l'avenue qui porte son nom.
Tout comme de nombreux notables rochelais, Jean Guiton fut un huguenot et véritable figure du protestantisme du XVIIe siècle.
Gabriel Rondeau (1757 – 1796) passé à la postérité sous le nom du "Brave Rondeau"
En donnant le nom de Gabriel Rondeau à une rue du quartier des Quatre Chevaliers, la commune honore la mémoire d’un de ses plus illustres enfants.
Gabriel Rondeau est né le 26 mars 1757 dans une modeste famille de tonneliers jarnais, à qui la chance sous la forme de la découverte d’une cassette à demi-ensablée sur la plage d’Angoulins où Madame Rondeau s’était rendue pour ramasser du varech et des coquillages. Du jour au lendemain, les Rondeau étaient devenus les plus riches bourgeois de la paroisse. Ils achetèrent près de l’église un vaste domaine et, de l’autre côté de la rue Vivonne, ils firent édifier leur logis (actuellement propriété de Monsieur et Madame MENU). De l’avis des contemporains, c’était une des plus demeures des environs de La Rochelle. Elle est d’ailleurs toujours un des plus beaux fleurons de notre patrimoine architectural.
Au moment de la Révolution, Gabriel Rondeau devient Capitaine en second des Gardes Nationales. En 1792, il est Lieutenant-Colonel. Quand la coalition des rois menaçait la jeune République, Gabriel fit appel à ses amis et forma une compagnie de volontaires. Ayant rejoint l’armée des Alpes, Gabriel Rondeau et ses compagnons rochelais s’illustrent bientôt sur les champs de bataille italiens où Gabriel, par son courage, fut rapidement surnommé par ses hommes « le Brave Rondeau ». Blessé aux jambes au cours des combats, Gabriel Rondeau subit plusieurs opérations et vécut encore quelques mois au cours desquels il envoya de nombreuses lettres à sa mère, témoignages d’amour filial et de dévouement à sa patrie. Souvent il exprima le désir de revoir La Jarne et tous les siens. Hélas, le 8 juillet 1796, il décédait à l’hôpital de Savone. Le « Brave Rondeau » entrait dans l’histoire.
Vous pouvez télécharger le texte complet en cliquant ici
Il exerça la profession d’armateur, puis devint maire de La Rochelle. Lors du siège de cette ville, il oppose une résistance énergique sinon héroïque aux troupes de Louis XIII jusqu’à la capitulation de la ville en 1628, après laquelle il dut s’exiler.
Par la suite, Richelieu lui donna un commandement dans la flotte royale et il combattit les Espagnols. Une de ses filles épousa un des fils du célèbre Abraham Duquesne.
Après une existence tourmentée, Guiton s'éteint dans son domaine de Repose Pucelle (actuelle commune de La Jarne) et le registre des décès des protestants porte cette simple mention: « 15 mars 1654. Jehan Guiton escuyer, sieur de Repose-Pucelle, âge de 69 ans ou environ, a été enterré ». Son inhumation eut lieu dans un petit cimetière situé près du rempart du front ouest de la ville de La Rochelle, à côté de l’endroit où fut ouverte, au XIXe siècle, la large voie qui mène au port de la Pallice.
Par une heureuse coïncidence, et sans qu'on l’eût cherché, c’est presque sur le lieu même de sa sépulture que passe l'avenue qui porte son nom.
Tout comme de nombreux notables rochelais, Jean Guiton fut un huguenot et véritable figure du protestantisme du XVIIe siècle.
Gabriel Rondeau (1757 – 1796) passé à la postérité sous le nom du "Brave Rondeau"
En donnant le nom de Gabriel Rondeau à une rue du quartier des Quatre Chevaliers, la commune honore la mémoire d’un de ses plus illustres enfants.
Gabriel Rondeau est né le 26 mars 1757 dans une modeste famille de tonneliers jarnais, à qui la chance sous la forme de la découverte d’une cassette à demi-ensablée sur la plage d’Angoulins où Madame Rondeau s’était rendue pour ramasser du varech et des coquillages. Du jour au lendemain, les Rondeau étaient devenus les plus riches bourgeois de la paroisse. Ils achetèrent près de l’église un vaste domaine et, de l’autre côté de la rue Vivonne, ils firent édifier leur logis (actuellement propriété de Monsieur et Madame MENU). De l’avis des contemporains, c’était une des plus demeures des environs de La Rochelle. Elle est d’ailleurs toujours un des plus beaux fleurons de notre patrimoine architectural.
Au moment de la Révolution, Gabriel Rondeau devient Capitaine en second des Gardes Nationales. En 1792, il est Lieutenant-Colonel. Quand la coalition des rois menaçait la jeune République, Gabriel fit appel à ses amis et forma une compagnie de volontaires. Ayant rejoint l’armée des Alpes, Gabriel Rondeau et ses compagnons rochelais s’illustrent bientôt sur les champs de bataille italiens où Gabriel, par son courage, fut rapidement surnommé par ses hommes « le Brave Rondeau ». Blessé aux jambes au cours des combats, Gabriel Rondeau subit plusieurs opérations et vécut encore quelques mois au cours desquels il envoya de nombreuses lettres à sa mère, témoignages d’amour filial et de dévouement à sa patrie. Souvent il exprima le désir de revoir La Jarne et tous les siens. Hélas, le 8 juillet 1796, il décédait à l’hôpital de Savone. Le « Brave Rondeau » entrait dans l’histoire.
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